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mercredi 25 juin 2014

Nowhere Boys - Saison 1


SAISON 1 ABC3
Créée par Tony Ayres
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Quand les producteurs de "The Slap" s'attaquent au teen show buffy-like, ça donne "Nowhere Boys". Série australienne qui raconte le destin de quatre adolescents qui se retrouvent transportés dans une dimension où ils n'ont jamais existé (Nom de Zeus !), "Nowhere Boys" avait tout de la série Disney Channel, ou à la rigueur CW, comme on en voit 42 par an. Quelle agréable surprise donc lors des premiers épisodes puisque aucun des acteurs principaux n'a un passé de top model, mais qu'en plus c'est plutôt réussi. Bon, mettons les choses au clair : c'est pas du génie, mais la première partie de saison de la série se suit agréablement, enchaînant rebondissements à un rythme soutenu et situations insolites à défaut d'être bien écrites. À un tel point qu'on en viendrait à croire être devant le nouveau "Teen Wolf", fun et agréablement second degré dans les stéréotypes qu'il étale sans gêne. On se tape le geek, le freak, la brute et la star du lycée dans des personnages clichés au possible, mais dont les rôles sont renversés à travers une certaine morale pas des plus originales mais plutôt inédite dans un teen show.


Le problème de "Nowhere Boys" c'est que les incohérences, les raccourcis et les improbabilités finissent par s'accumuler plus qu'il n'en faut. Pas de trêve de l'incrédulité, on se tape des éléments tellement gros et paradoxaux et kitschissime que le ridicule prend rapidement le dessus sur la narration, que ça soit dans le scénario ou dans la mise en scène. Entre ces "possédés" qui font des bruits de robots-raptors, ces personnages que l'on peut convaincre de n'importe quoi ("La magie existe. - D'accord.") en deux phrases, tout ça desservi par un jeu d'acteur qui fini par agacer franchement et des situations niaises au possible - là où "Nowhere Boys" pouvait plutôt exalter au départ, ses derniers épisodes sont si over-the-top que le climax tombe à plat.
Loin d'être dénuée de qualité, mais pourtant si décevante sur bien des points - plutôt que de développer d'avantage les possibilités qu'octroyait son pitch de départ, la série se contente de boucler tout ça en fin de saison, là où l'ouverture finale aurait davantage eu d'impact en surexposition de l'intrigue du premier arc plutôt qu'en diégèse de remplacement.


Les amateurs de séries sans prise de tête s'y retrouveront : pas mal foutue, sans temps morts, plutôt inventive, et même amusante au départ, "Nowhere Boys" remplit pleinement sa fonction de divertissement pour ados frais et cool. On aurait espérer une écriture parfois plus finaude et des personnages fouillés plus en profondeur, mais ça semblait trop en attendre de cette petite série quelque peu rébarbative, qui a le mérite de ne durer que treize épisodes de vingt-cinq minutes, en attendant la deuxième salve d'épisodes.

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