Mon Top 30 des films de 2019

Mon Top 30 des films de 2019

Fin d'une année, fin d'une décennie. Retour en images, en textes, en sensations et en émotions sur la cuvée cinéma 2019. D'Hamaguchi à Eggers, en passant par Gray et Llinas. Lire plus

Les Misérables

Les Misérables

Vrai-faux La Haine 2019, ce film de son époque est aussi un essai éminement philosophique sur un sujet sociétal majeur : le pouvoir d'une image et ses conséquences. Lire plus

The Irishman

The Irishman

Des gangsters, De Niro, Pesci, Pacino, une durée gargantuesque et un budget encore plus énorme : The Irishman avait des airs de film ultime pour Scorsese - où est-il justement un peu plus que ça ? Lire plus

The Lighthouse

The Lighthouse

Tour de force technique avant tout, The Lighthouse avait sû générer de forces attentes : le buzz passé, le résultat vaut-il un peu plus que le tour de passe-passe égocentrique ? Lire Plus

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dimanche 15 juillet 2012

Iron Sky

Réalisé par Timo Vuorensola
Avec Julia Dietze, Götz Otto, Udo Kier
Comédie de science-fiction finlandaise (2012)

mercredi 27 juin 2012

Dead Season

Réalisé par Adam Deyoe
Avec James C. Burns, Scott Peat, Marc L. Fusco
Film d'horreur américain (2012)

dimanche 29 avril 2012

The Human Centipede (First Sequence)

Réalisé par Tom Six
Avec Dieter Laser, Ashley C. Williams, Akihiro Kitamura
Film d'horreur néerlandais (2009)

samedi 7 avril 2012

The Land that time forgot

Réalisé par C. Thomas Howell
Avec C. Thomas Howell, Timothy Bottoms, Lindsey McKeon
Film d'aventure américain (2009)

vendredi 30 mars 2012

The Divide

Réalisé par Xavier Gens
Avec Lauren German, Michael Biehn, Ashton Holmes
Film de science-fiction américain (2012)

mardi 28 février 2012

Voyage vers Agartha


Réalisé par Makoto Shinkai
Avec Hisako Kanemoto, Kazuhiko Inoue, Miyu Irino
Film d'animation japonais (2011)

dimanche 26 février 2012

Hold-Up (Flypaper)

Réalisé par Rob Minkoff
Avec Patrick Dempsey, Ashley Judd, Tim Blake Nelson

Hold-Up (Flypaper)
Comédie Américaine (2012)

Plusieurs braquages opérés par des gangs différents ont lieu simultanément dans la même banque. Un des otages tente de comprendre les raisons de cette troublante coïncidence. Mais en tombant sous le charme d’une guichetière aguicheuse, la tâche ne lui est pas facilitée…





Il aura fallut attendre (comme à l'habitude pour l'Hexagone) environ 8 mois pour que Flypaper sorte chez nous. Bien que la sortie soit un peu retardée dans tous les pays du monde (il ne sortira que le 30 mars outre-Rhin), on peut se devoir de remarquer à nouveau le peu d'intelligence des distributeurs internationaux qui favorisent indirectement le piratage de leur film. Mais à part ça, j'ai mit la main sur Hold-Up "from the writers of The Hangover" dont je n'ai pas entendu que du bien.
Alors bon, comme la plupart des comédies bis américaines, c'est très con, très lourd, un peu long et déjà vu... ou pas en faites. A vrai dire, j'ai apprécié (sans plus) le parti pris de Hold-Up pour la bonne et simple raison qu'il m'a rappelé le Cluedo de Jonathan Lynn, notamment vers la fin et aussi parce que le personnage qu'interprète Patrick Dempsey (plutôt pas mal dans ce rôle) m'a fait penser à celui de Tim Curry dans le Cluedo de 1985 : le même délire, le débit de paroles impressionnant, la réflexion rapide, toutes les pistes. Je serais pas étonné de savoir que Minkoff s'est inspiré de ce film pour le sien. Car sur le fond, si il y a des grosses différences, ça se ressemble beaucoup au final.


On a le droit à des gros délires de la part de Minkoff, et là je pense que ça rebute. Car bon, le but premier d'une comédie étant de faire rire, Hold-Up ne réussit que très rarement. Voir pas du tout. C'est juste que le film garde un petit côté fun que j'ai bien aimé. Acteurs pas mauvais dans l'ensemble mais parfois très lourds car les personnages sont un peu chiants bien que leur côté caricatural assumé m'ai bien plut. Certains on dit que Hold-Up était un hold-up, un navet, moi je resterai juste que sur le fait que c'est un film médiocre aux bonnes idées peu exploitées. Le vice n'est pas poussée jusqu'à l'extase, le côté Cluedo trop mis en arrière. On aurait put avoir bien mieux sans atteindre le grand film, mais au moins avoir mieux qu'une sortie DtDVD à l'international.


Hold-Up ne marquera les esprits de personne, encore moins de moi, mais reste un moment sympathique. Plein d'idées, mais pas assez de mise en pratique et c'est dommage, car ça reste plein de défauts. Patrick Dempsey montre qu'il a du talent en dehors de Grey's Anatomy pour notre plus grand plaisir, mais Minkoff montre qu'il ferait mieux de rester à l'animation car le live, c'est pas son truc.

Je dirais pas qu'il faut le voir, mais surtout pour les fans du Cluedo de Lynn pour voir que malgré que ce film réside dans l'inconnu le plus total, il a quand même influencé quelques productions. Médiocre mais fun.

vendredi 26 août 2011

American Pie (4) - No Limit!

Réalisé par
Steve Rash

Avec
Tad Hilgenbrink
Jason Earles
Arielle Kebbel
Eugene Levy
Matt Barr

De quoi ça parle ?
Après avoir ruiné la cérémonie de remise des diplômes de son lycée, Matt Stifler, petit frère de Steve, est envoyé à Toal Oaks durant tout l'été en guise de punition. Mais le jeune Matt a bien des idées en tête...







Bizarrement sous-titré No Limit! en français alors que Band Camp (en anglais), est cent fois meilleur, American Pie : No Limit! (considéré comme le 4 mais c'est faux, le véritable 4 sort en avril 2012) est en quelque sorte le premier et unique spin-off qui a une raison d'être : gags qui font encore rire, encore un peu d'émotion, pas "d’extrême" et un certain respect de la saga initiale avec de nombreuses références à ceux ci et un frère de Stifler parfaitement choisi car il dispose du même tic à la lèvre que Seann William Scott.
Après avoir foutu en l'air une cérémonie de remise de diplôme, Matt Stifler, le frère du Stifler des trois premiers, est envoyé dans le fameux Band Camp/Stage d'été, pour se pardonner. Mais le jeune a l'intention de tourner un film plus "trash" avec pour vedettes involontaires les membres du Band Camp... Dernier un speech qui peut paraître totalement à côté de la plaque à la première lecture, No Limit! garde l'esprit des premiers American Pie : un Stifler obsédé mal aimé, et des geek et nerds en masse. Une histoire qui ne reste pas que sur des blagues sexuelles sans film conducteur mais garde un certain côté humain avec une intrigue sentimentale et une réelle morale au final. Respect des trois premiers sans atteindre leur niveau malheureusement, encore des gags qui font rigoler, et le fait d'avoir pris un frère de Stifler qui ressemble comme deux gouttes d'eau à Seann William Scott, tant de détails qui font que No Limit! reste dans mon cœur.
Les seuls reproches que j'aurais à faire ce serait que l'intrigue et les personnages mis en place dans cet épisode ne soit pas repris par la suite dans les spin-offs, et que No Limit! se révèle sans liens directs ni avec les précédents volets, ni avec les suivants, alors qu'au final il s'agit sans aucun doute d'un film d'une certaine qualité, bien qu'il fasse aimé American Pie, ce qui est loin d'être le cas de tout le monde. Bref, le seul spin-off qui sert à quelque chose en quelque sorte, des acteurs bien choisi et sympathiques, une intrigue bien menée et des gags toujours aussi bons ou presque, No Limit! se révèle un spectacle surprenant car on s'attendait à bien moins de qualité de la part des spin-offs tant décriés.

dimanche 31 juillet 2011

Moon

Réalisé par Duncan Jones
Avec Sam Rockwell, Robin Chalk, Matt Berry

Une grande partie du cinéma de science-fiction sort en direct-to-DVD ou à la télé sans passer par la case cinéma. Alors quand Duncan Jones, le fils du chanteur David Bowie, passe à la réalisation avec une petite série B de S-F, personne n'en entend parler. Sauf que la présence de Sam Rockwell et Kevin Spacey au casting, et celle de Clint Mansell à la composition, ainsi qu'un script ambitieux, a attiré plus de monde que prévu, et que Moon se révèle au final l'un des direct-to-DVD ayant rapporté le plus de sous-sous de ces dernières années. Analysons tout ça.
Sam Rockwell dans sa base lunaire.
Avec une mise en scène claustrophobique et schizophrène, un propos engagé anti-plein de choses (dont le clonage et l'avancée technologique, ainsi que l'écologie), sans oublier un Sam Rockwell dans le meilleur rôle de sa carrière, Moon justifie à lui seul l'existence de la science-fiction, par son engagement et sa réussite technique. Un script ambitieux et bien plus complexe qu'il n'y parait, déroulant tout un tas de coups intelligents tout le long du film. Un film très déroutant en somme, et magnifiquement interprété, le tout sur une bande-originale entraînante et superbement dans le propos à la fois.
Moon n'est pas un chef d’œuvre mais devrait acquérir un jour le statut de film culte authentique : des acteurs convaincant, un scénario ambitieux, réussi et engagé, une composition géniale de Clint Mansell et une superbe réalisation de Duncan Jones pour l'une des Série B les plus réussie de ces dernières années.

mercredi 27 juillet 2011

L'Empire des Ombres

Réalisé par Brad Anderson
Avec Hayden Christensen, Thandie Newton, John Leguizamo

Petite série B ambitieuse détruite par la critique à sa sortie, je me prends quand même le courage d'aller voir ce film post-apo entre The Mist et La Tempête du Siècle grâce à son concept intéressant et sa bande-annonce alléchante. Un casting pas si mal (Christensen qui ne tourne dans plus grand chose de super depuis la nouvelle trilogie Star Wars, ainsi que Thandie Newton et John Leguizamo, rescapés respectivement de 2012 et Phénomènes : le film raconte comment un groupe de survivants va tenter de survivre dans un monde nocturne où tout le monde (ou presque) a disparut d'un coup (sauf eux, car ils avaient une source de lumière sur eux), à des ombres maléfiques qui les enlèvent.
Une des seules scènes de jour du film.
Bizarre, bizarre comme film. La mise en scène est superbe, avec ces plans sur les sources de lumières qui s'éteignent peu à peu, comme si l'espoir s'envolait. Ainsi que ces ombres, menaçantes, car on ne connait pas leur origine. L'atmosphère donnée par la quasi totalité du film qui se passe de nuit est très bonne, et malgré les apparences, le film est plutôt bien interprété. Si je ne connaissais ni la filmo de Shyamalan, ni le réalisateur de L'Empire des Ombres, j'aurais parié que le réalisateur serait M. Night Shyamalan. Mais, le gros défaut du film, comme beaucoup l'auraient remarqué, c'est sa fin. Sa fin qui rappelle bien sur celle de Prédictions, cette espèce de pro-Bible *SPOILER* les deux enfants représentant sans doute Adam et Ève, avec les pommes pas très loin et l'église d'où ils sortent, ainsi qu'ils soient surement les deux seuls survivants *FIN SPOILER*
L'Empire des Ombres est un coup de maître de mise en scène. De bonnes interprétations, et une bande-originale angoissante, pour un film qui prend aux tripes et au concept très ambitieux et alléchant. Malheureusement, une histoire trop courte et pas assez développée et une fin un peu bancale gâchent cette petite production au potentiel énorme.

Leçons de conduite

Réalisé par Jeremy Brock
Avec Rupert Grint, Julie Walters, Laura Linney

Jeremy Brock (scénariste de Kevin McDonald) a choisi Rupert Grint pour ce rôle car il considérait qu'il avait été mit de côté dans les troisième et quatrième volet de la saga Harry Potter, en compagnie de Julie Walters qui interprète justement sa mère dans la dite saga. On a donc affaire à une comédie anglaise typique malgré la présence d'américains au casting (Laura Linney en tête).
Julie Walters et Rupert Grint prouvent ici leur talent d'acteurs.
Entre critique de la religion, de l'éducation religieuse, de la mythomanie ou du permis de conduire, Leçons de conduite passe part tout les stades de l'éveil d'un jeune garçon élevé par une mère peut-être trop dans la religion. Ses découvertes, sa liberté naissante, le tout avec de l'humour anglais et une petite teinte de feel-good movie à l'américaine. Mais la qualité du film réside plutôt dans le duo de Rupert Grint, excellent en enfant timoré et pas très courageux, et Julie Walters, géniale elle aussi en vieille actrice. Ils soutiennent donc le film à eux deux dans des aventures qui vont participer à la découverte et redécouverte d'eux mêmes. Une bande-originale plutôt bien choisie et de beaux paysage pour une bonne surprise du cinéma anglais.
Leçons de conduite est finalement autant dramatique que comique, et né de bonnes idées, avec surtout de très bons acteurs qui soutiennent le film qui aurait sans doute été beaucoup moins bon sans eux.

Titanic II

Réalisé par Shane Van Dyke
Avec Bruce Davison, Brooke Burns

Les productions The Asylium se sont depuis quelques années spécialisés dans un domaine des plus original : le mockbuster (procédé utilisé dans les années 60/70/80 par les italiens), ou le téléfilm à petit budget qui profite du succès d'un blockbuster pour vendre ses DVD à quelques pigeons ou fans de nanars (quoique la vente de DVD ne soit pas générale à tout les cas). Da Vinci Code est par exemple devenu Da Vinci Treasure, Les Serpents dans l'avion sont devenus Les Serpents dans le train, et Thor a disposé d'Almighty Thor et cela avec plusieurs dizaines de films à succès, de tous les genres.
Le Titanic II.
Le nom de ce long-métrage est donc trompeur : car, en faisant croire qu'il s'agit d'une suite au film de Cameron, les scénaristes ont donc imaginé que des riches construisait un bateau qu'ils appellerait Titanic II en le faisant partir cent ans plus tard après le premier bateau dont l'histoire n'est plus à contée, en lui faisant bien sur prendre, le même trajet. Mais les icebergs sont vengeurs, et vu que les radars peuvent maintenant les détectés, on a le droit à deux tsunamis de cent mètres de haut emportant avec eux des icebergs qui s'écrasent sur le bateau. Mélangeant donc Poséidon, Titanic ou encore Le Jour d'Après, Titanic II prête à sourire grâce à un comique involontaire hors du commun, mais pas assez comme c'est le cas par habitude avec The Asylium. Trop de sérieux, pas assez de loufoque, pas assez de couilles, mais pourtant un script et des acteurs à coucher dehors.
Autant le dire tout de suite, si vous vous attendez à la suite du film de Cameron, vous allez être déçus. Mais c'est du The Asylium, et il faut être initié au nanar. Malheureusement, même en temps que film de cette production, on est pas convaincu : une histoire pas assez loufoque mais qui reste terriblement conne, et ça c'est marrant. Quand le pire devient le meilleur.