Mon Top 30 des films de 2019

Mon Top 30 des films de 2019

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dimanche 10 mars 2013

Top 30 des Performances d'Acteur qui m'ont le plus marqué


L'exhaustivité d'une telle liste vous donne une idée du néant - il n'y en a pas. Les acteurs et les rôles qui vont suivre sont juste des coups de coeur, des hommes (les femmes viendront - sauf que j'ai pas encore fini d'écrire le dossier qui les concerne !) qui m'ont marqué dans un rôle car il est fou / splendide / bien interprété / profond ou tout simplement et purement fun. Y a de toutes les époques, de tous les genres, majoritairement même quasi uniquement des films que j'admire - dans dix minutes je remarquerai un oubli et dans deux mois j'aurais vu dix nouveaux films avec des perfs aussi absolument démentielles. Mais bon, je m'amuse. Pour finir, juste une petite note pour vous dire que la refonte de mon Top 100 est presque achevée  !


30 - Arno Frisch dans Funny Games (Michael Haneke - 1997)

Portrait calme et posé d'une violence sans nom, Funny Games est devenu culte en moins de deux. L'un des deux psychopathes de l'intrigue est Arno Frisch, dont les tirades bourrées d'humour noir glacial et le sadisme absolument remarquable font de lui l'un de mes "méchants" favori du cinéma. Bon, là, je ressors d'un nouveau visionnage de Funny Games, donc ça a dut un peu influencer sa présence ici. Mais quoi qu'il en soit, j'admire son interprétation glaciale de génie du mal.

29 - Robert Downey Jr dans Tonnerre sous les Tropiques (Ben Stiller - 2008)

Tropic Thunder est surement l'un des films les plus intelligemment drôles de l'histoire du cinéma - futé et satirique jusqu'à la mort. Robert Downey Jr, nommé à l'Oscar du Meilleur Acteur dans un Second Rôle pour son interprétation de Kirk Lazarus. Un personnage délirant et hilarant, aux répliques cultes « I don't read the script, script reads me. » qui est déjà dans la légende. Performance d'autant plus impressionnante quand on sait que le personnage de Kirk Lazarus est semi-autobiographique pour Robert Downey Jr qui a sombré dans l'alcool et la drogue pour être arrêté plusieurs fois dans les années 90 après son rôle de Chaplin dans Chaplin.

28 - John Travolta dans Blow Out (Brian De Palma - 1981)

Il n'y a pourtant pas grand chose de si particulier dans le rôle de John Travolta dans De Palma's Blow Out. En faites, c'est un film qui me fascine - de part sa mise en scène écliptique cadencée au rythme des cadrages quasi-parfaits de De Palma, mais aussi de son intrigue neo-noire passionnante. Et au milieu Travolta - dans un rôle certes simple mais dégage la même admiration que le reste du film.

27 - Stanley Tucci dans Lovely Bones (Peter Jackson - 2010)

Lovely Bones a été pour moi l'un des films les plus marquants de ces dernières années - un choc cinématographique de métaphysique et de réflexion sur la mort absolument démentielle. Stanley Tucci, en tueur pédophile, est terrifiant. Son image me hante encore trois ans après le visionnage du volet le moins bien accueilli du réalisateur du Seigneur des Anneaux. Parfois il me vient à l'esprit qu'il aurait presque autant mérité l'Oscar cette année là que le bon vieux Christoph Waltz dans le rôle d'Hans Landa - simple pensée, hein.

26 - Jason Miller dans L'Exorciste (William Friedkin - 1973)

De L'Exorciste on retient souvent la jeune fille possédée et sa voix de fumeuse quinquagénaire - mais on a tendance à oublier le prêtre exorciste, Jason Miller, incroyable dans le film de William Friedkin bien plus puissant que son statut presque rabaissant de simple film d'horreur. L'un des personnages les plus passionnants et les plus intriguant de ce que j'ai put voir de l'immensité du cinéma à ce jour - et qui plus est magnifiquement interprété.

25 - Romain Duris dans De Battre Mon Coeur S'est Arrêté (Jacques Audiard - 2005)

Mon Audiard préféré. Mon Duris préféré. Ce dernier est remarquable, qui met en avant un rôle complexe et dont très peu de comédiens auraient put travailler la densité. Puis juste pour les regards pénétrants qui lance, Duris se classe direct comme l'un des meilleurs frenchies de sa génération.

24 - Kim Sang-kyung dans Memories of Murder (Bong Joon-ho - 2003)

Avec tout le recul possible, Memories of Murder est décidément l'un de mes films préférés. L'esthétique et la plastique parfaite de la réalisation de Bong Joon-ho y est pour beaucoup, car elle sublime le charisme naturel de Kim Sang-kyung, sorte de Brad Pitt coréen, qui apporte une classe naturelle à chacune de ses scènes, en plus de livrer une performance exceptionnel dans un film qui l'est tout autant. Grand fan du cinéma sud-coréen (qui est mon cinéma hors-US-et-France préféré), je déclarerai que Memories of Murder est le meilleur film de leur bien belle nation de cinéma !

23 - Tom Hulce dans Amadeus (Milos Forman - 1984)

Amadeus c'est deux acteurs de génie qui n'auront aucune carrière ou presque après leurs rôles respectifs dans le film de Forman : Tom Hulce et F. Murray Abraham, tous les deux présents dans ce top des acteurs qui m'ont le plus marqué dans un rôle. En Mozart, Hulce transforme ce personnage grossier et pédant en un sorte d'enfant niai dans un monde tourmenté. C'est surement, avec celle de Abraham, l'une des plus grandes prestations de tous les temps, sans exagération, tant la dimension donnée au personnage et le jeu d'acteur livré par Hulce sont absolument parfaits - on aurait voulu que ça dure autant qu'un opéra, c'est dire.

22 - Tommy Lee Jones dans No Country For Old Men (Joel & Ethan Coen - 2007)


Ce dernier regard de Tommy Lee Jones est la signification du film pourtant sans but de Joel & Ethan Coen. Un sens, une réalité, une morale d'une grande profondeur sur un monde désabusé, un monde trop rapide et trop violent. La retranscription de tout un film - un grand film - dans un seul regard, c'est ça du jeu d'acteur, messieurs. Et puis bon, voir Jones tout le film courir après Bardem en buvant du café c'est juste cool.

21 - Roy Scheider dans Les Dents de la Mer (Steven Spielberg - 1975)

« You're going to need a bigger boat. » Les Dents de la Mer ça a été pendant longtemps l'un de mes films préféré - je sais pas ce qui me fait le trouver de moins en moins mémorable avec le temps, peut-être la lassitude alors que c'est sans aucun doute l'un des Spielberg les plus abouti. Un film qui doit beaucoup à son trio d'acteurs principaux : Roy Scheider, Robert Shaw et Richard Dreyfuss. Le premier, en garde côte que personne ne prend au sérieux, est génial.

20 - Leonardo DiCaprio dans Shutter Island (Martin Scorsese - 2010)

Oh ce Shutter Island. Oh cette année 2010 (l'un des meilleurs crus quand même !). Oh ce DiCaprio. On tente de faire comprendre à tout le monde que DiCaprio est un grand acteur. C'est le cas, hein. Et puisqu'il fallait choisir sa plus grande performance, j'ai opté pour Shutter Island, rien que pour l'intérêt du rôle que lui a refilé Martin. Les scènes dans les camps sont d'ailleurs terriblement bien jouées.

19 - Dan Aykroyd & John Belushi dans The Blues Brothers (John Landis - 1980)

L'un ne marche pas sans l'autre. Chantant Everybody Needs Somebody ou le thème de Rawhide, il est sur que la pair a vraiment la classe, son lot de répliques cultes et une présence à l'écran rarement vue dans une comédie - qui est l'une des plus réussie du cinéma. Et puis c'est qu'ils sont bien entourés - Ray Charles, Aretha Franklin et James Brown...

18 - Orson Welles dans Citizen Kane (Orson Welles - 1941)

Considéré souvent comme le plus grand film de tous les temps (et c'est justifié), Citizen Kane voit briller son réalisateur-scénariste-acteur Orson Welles, qui en Kane est fascinant - traversant les différents âges de son personnage, métamorphosant son interprétation suivant la période qu'il retrace, Welles a certes révolutionné la mise en scène avec Citizen Kane mais a aussi sans peine livré une performance étincelante et remarquable.

17 - Arnold Schwarzenegger dans Conan le Barbare (John Milius - 1982)

WHAT THE F****** Oui, il est clair que citer Arnold Schwarzenegger dans Conan le Barbare devant tant d'autres grands acteurs tient à la fois du blasphème, de l'hérésie et de l'élimination directe au passage au Purgatoire. Mais bordel de chiottes, qu'est-ce que je kiffe Conan le Barbare ! C'est un peu le film de mon enfance, même si c'est sexuellement et psychologiquement pas très adapté à un gamin - le chevalier est un gros type musclé qui se tape une sorcière et qui dont les parents se sont fait atrocement tués pour que puick. Ouais mais voilà, Schwarzenegger est Conan, une interprétation plate mais si pénétrante, si marquante et si classe que j'aurais aimé traverser moi aussi les vastes contrées de l'Âge hyborien en compagnie de mon Schwarzie préféré.

16 - Joaquim Phoenix dans Gladiator (Ridley Scott - 2000)

Je suis surement l'un des plus grand fan de Joaquim Phoenix, surement l'un des meilleurs acteurs que la terre entière ait connu mais on le lui fait peu savoir - bref, fallait que je choisisse l'un de ses rôles, et mon choix s'est porté sur Commode (j'adore ce nom d'ailleurs - c'est comme si y avait un Empereur Armoire, ça m'amuse). Surement l'un des plus grand bad guy du cinéma moderne, mais qui possède par la même occasion un double fond très intéressant. Inoubliable.

15 - Kevin Kline dans Un Poisson Nommé Wanda (Charles Crichton - 1988)

L'une des meilleures comédies anglaises jamais réalisée - la scène où John Cleese essaye de faire dire à Michael Palin où est passé Wanda est surement l'une des plus drôles que j'ai jamais vu. Dans le paquet, on a Kevin Kline, auréolé cette année là d'un Oscar pour son rôle complètement délirant et qui procure un plaisir inavouable à chaque fois qu'on le voit à l'écran tant sa prestation est euphorique. Et l'image où il mange le poisson est encore gravée dans mon esprit des années après. D'ailleurs petite dédicace à la personne qui m'a fait voir ce film qui passe de temps en temps sur ce blog et qui peut-être lira cet article : merci !

14 - Alan Rickman dans Harry Potter (Columbus, Cuaron, Newell, Yates - 2001, 2011)

Mon côté fanboy se réveille... J'ai lut tous les Harry Potter à leur publication (à partir du cinq si je ne m'abuse... bon ça fait pas beaucoup mais bon), j'ai vu tous les films en salles dans la semaine qui sa suivi leur sortie - Harry Potter fait partie intégrante de mon enfance. Et puis il y a Rogue... surement l'un des personnages les plus mystérieux et les plus fascinant de la littérature de fantasy moderne. La révélation faite dans le dernier tome le concernant avait été confiée par J.K. Rowling à Alan Rickman, son interprète, avant le tournage du premier film -- à la suite de cela il accepta le rôle et l'interpréta en conséquence de cause. Au final : un personnage encore plus impressionnant que dans le livre, car amenant son destin d'une façon subtile. Et pour le coup, un acteur de génie et un personnage génial - j'adore, tout simplement, rien que pour la scène des souvenirs du dernier film, à tomber.

13 - Kevin Spacey dans American Beauty (Sam Mendes - 1999)

Spacey est une sorte de géant - rien que ses rôles dans Seven ou Usual Suspect sont encore dans la mémoire de tous - il y joue des psychopathes et il faut dire qu'il est beaucoup plus renfermé dans American Beauty, mais non moins impressionnant. A voir en VO bien sur puisque la voix off possède une grande importance dans le film.

12 - Jesse Eisenberg dans The Social Network (David Fincher - 2010)

The Social Network est le chef d'oeuvre de ce nouveau siècle - y a pas à dire. Une perfection plastique, musicale et technique, et avant tout maîtrisée parfaitement par les interprètes, tous incroyables, Andrew Garfield, Armie Hammer et Justin Timberlake dans les seconds bien sur, mais surtout Jesse Eisenberg, en Marc Zuckerberg, qui livre une prestation hallucinante de maîtrise, en particulier dans les premières et dernières scènes (la première scène de cinq minutes demandera près de cent prises en passant). Je me demande toujours comme des gens ne peuvent pas aimer The Social Network alors qu'on a rarement vu un film aussi parfait du scénario à la mise en scène.

11 - Klaus Kinski dans Aguirre, la Colère de Dieu (Werner Herzog - 1972)

Kinski a une de ces gueules. Ça m'avait déjà frappé dans Le Grand Silence de Corbucci, mais là c'est encore plus frappant. Je sais pas si Aguirre, la Colère de Dieu aurait été un chef d'oeuvre sans lui. Il apporte une sorte de malsanité et de violence à tout qui rende le tout hypnotique - sa prestation l'est en quelques sortes, l'un des plus ambiguës que j'ai put voir dans tous les cas. D'où sa place ici.

10 - Dwayne Johnson dans Southland Tales (Richard Kelly - 2006)

THE ROCK ? Tu te fous de ma gueule, Kamarade ! Non, pas du tout. Je suis un fan absolu de Richard Kelly - son Donnie Darko et son Southland Tales font partie de mes films préférés, et pour ce deuxième, y a une pléiade d'acteurs pas habitués à l'époque du bon cinéma qui s'en sortent de manières exceptionnelles : Justin Timberlake, chanteur pour minettes, Seann William Scott, le Stifler de American Pie, et The Rock, catcheur reconverti acteur. En faites Southland Tales est l'un des films les plus intelligents et les plus complexes du cinéma - un monument incompris, et Dwayne Johnson qui en fait des caisses mais qui contribue à ce charme inconscient que détient Southland Tales. Je ne peux que conseiller à tout le monde de le voir une fois dans sa vie, soit c'est un chef d'oeuvre soit c'est un navet absolu, mais il est évident que le deuxième volet de Kelly ne laisse pas indifférent.

9 - Jeff Goldblum dans Jurassic Park (Steven Spielberg - 1993)

La tirade sur l'oeuvre divine, des tonnes de répliques à faire pleurer de rire n'importe qui... Je vais pas vous réciter le script de Jurassic Park mais bon. Le film de Spielberg a été pendant longtemps mon film préféré - avec le temps et le visionnage de chef d'oeuvres, je me suis bien sur rendu compte que même si le film de Spielberg est un grand film de divertissement, ce n'est pas non plus le meilleur film de l'histoire. Et pourtant même des années après, Jeff Goldblum est un mec qui me fait toujours délirer. Son personnage, je l'adore, et je prends énormément de plaisir à revoir Jurassic Park en partie pour le voir balancer « Qu'est-ce qui y a là-dedans ? King Kong ? »

8 - Yu Ji-tae dans Old Boy (Park Chan-wook - 2003)

J'ai toujours eut un faible pour les psychopathes infaillibles mais torturés - et je suis toujours aussi choqué que Yu Ji-tae, superbe interprète dans le film de Park Chan-wook, n'ait pas retrouvé de boulot à la suite de ça à part dans La Femme est l'avenir de l'homme, qu'il faut que je zieute d'ailleurs. Pas la peine de broder là-dessus - je l'adore, une sorte de classe et de sans cesse je-m'en-foutisme qui lui donne une prestance, à part dans deux scènes complètement en marge : celle de la salle d'informatique, et la dernière bien sur. Et tout ceci forme une sorte de torture si profonde qu'on trouve finalement ce personnage encore plus attachant que le principal. Le méchant qui devient sympathique, c'est rare - de cette manière là j'entends.

7 - Casey Affleck dans L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford (Andrew Dominik - 2007) 

Grand fan du film de Dominik, je ne pouvais que mettre Casey Affleck qui aurait mérité, de mon point de vu, l'Oscar du Meilleur Acteur dans un Second Rôle avec les honneurs face à Javier Bardem qui malgré sa très bonne interprétation dans No Country For Old Men était surement moins intéressant que le personnage de Robert Ford. Fascinant.

 6 - Jeff Bridges dans The Big Lebowski (Joel & Ethan Coen - 1998)

L'un des meilleurs Coen est aussi l'occasion de voir Jeff Bridges faire le pitre - une classe particulière qui illumine le film. J'ai pensé aussi à True Grit, où il est génial aussi, tout comme le film injustement discrédité par quelques titres de la presse et quelques spectateurs que je ne citerai pas - mais on a ici la preuve que Jeff Bridges est un grand, et qu'on aimerait voir plus souvent son nom en haut des affiches de cinéma.

5 - Daniel Day Lewis dans There Will Be Blood (Paul Thomas Anderson - 2007)

Daniel Day Lewis c'est mon amoureux - non sérieusement ce mec est juste un grand. C'est limite si à chaque fois qu'on le voit dans un film ça devient lassant de le voir si parfait dans un rôle. There Will Be Blood est lui aussi un grand film - et le deuxième acteur principal, avec un Paul Dano à contre-emploi, est aussi énorme. Pour éviter de transformer cet article en lettre d'amour je m'arrêterait là.

4 - Anthony Perkins dans Psychose (Alfred Hitchcock - 1960)

Pas grand fan de Big Al, je dois dire que Psychose est l'un de ses rares films qui m'éblouit à chaque fois. Anthony Perkins, surtout - interprétant l'un des tueurs psychopathes les plus terrifiants du cinéma, dans un rôle quasi unique en son genre pour l'époque.

3 - F. Murray Abraham dans Amadeus (Milos Forman - 1984)

J'ai mit du temps à m'en rendre compte mais j'adore Amadeus. J'avais parlé plus haut de Tom Hulce, mais je trouve F. Murray Abraham encore plus impressionnant. Le plus triste c'est que l'acteur n'aura plus jamais de grand rôle - des rôles importants dans Le Nom de la Rose, A la rencontre de Forrester ou Last Action Hero, mais il n'aura jamais le rôle principal. Très triste quand on sait à quel point sa prestation de Salieri dans Amadeus était marquante.

2 - Jack Nicholson dans Shining (Stanley Kubrick - 1980)

Il y aura deux Kubrick aux deux premières places. Vous êtres prévenu. Jack Nicholson est un géant : Shining, Vol au dessus d'un nid de coucou, Batman pour ne citer que les plus connus. Le voir parcourir avec son regard de dégénéré les couloirs de l'Hôtel Overlook ça fait toujours plaisir et on sent vraiment que c'est pas que du vent qu'il soit l'acteur le plus titré aux Oscars (avec Day Lewis désormais).

1 - Malcolm McDowell dans Orange Mécanique (Stanley Kubrick - 1971)

No comment. Tout simplement l'acteur qui m'a fait le plus rire et frémir à la fois dans un film, qui a la plus grande gueule de psychopathe que j'ai jamais vu, qui est aussi juste génial dans If.... ou Caligula. Et puis c'est par la même occasion l'un de mes films préféré. Je trouve honteux que personne n'ait d'ailleurs fondé une église pour sa vénération en tant que nouveau dieu.

5 commentaires:

  1. Encore un très bon dossier! Y'a énormément de films que j'ai pas vu dans ce top, et pour le coup je me sens inculte ^^

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  2. Je suis définitivement fan de tes top :)

    Assez d'accord dans l'ensemble, surpris par certains mais ce genre de classement est nettement plus intéressant quand il est personnel. Pour les plus connus, j'aurais choisit Ledger pour son rôle du Joker, pris Bardem au lieu de Tommy Lee Jones dans No Country, Joe Pesci dans Casino ou les Affranchis et pourquoi pas Nicolas Cage dans Bad Lieutnant.

    Quoi qu'il en soit, bravo pour ce nouvel article, dur d'en rassembler suffisamment sans en oublier !

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  3. 10-Heath ledger (dark knight)
    9-James Dean (la fureur de vivre)
    8-Anthony Perkins (psychose)
    7-Johnny Depp(pirates des caraïbes)
    6-Joe pesci(les affranchis)
    5-Charlie Chaplin (les temps modernes)
    4-al Pacino (parrain)
    3-Robert de Niro(raging bull)
    2-George c Scott (Patton)
    1-jack Nicholson (shining)

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  4. Robert Duvall - Le Parrain (La sourde puissance de l'éminensce grise parfaitement retranscrise)
    Al Pacino - Le Parrain 2 (La maîtrise du sous-jeu à l'état pur)
    Joe Pesci - Les affranchis (La folie d'abord sourde qui devient explosive)
    Ray Lliotta - Les affranchis (Le doute sur son intégrité)
    Sharon Stone - Casino (Jamais la vanité à était mieux joué)
    Daniel Day Lewis - There will be blood (Le doute de sa folie des grandeurs)
    Chris Penn - The funerals (Le doute de sa folie)
    Tony Curtis - L'étrangleur de Boston (Le doute de sa bienséance)
    George Kennedy - Le canardeur (Le doute dans l'absurdité)
    John Goodman - The big Lebowski (Le doute tout court, version drôle)
    Denzel Washington - Training day (Le doute de son honnêtté)
    Romain Duris - De battre mon coeur s'est arrêté (Le doute de sa bonté)
    Tom Cruise - Tropic thunder (Le doute de sa gentillesse)
    Kevin Spacey - Usual suspects (Le doute de la vérité)

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  5. Je suis absolument d'accord pour Alan Rickman dans Harry Potter, mais la scène la plus révélatrice de son magnifique jeu d'acteur est le serment inviolable. Quant on connait la profondeur du personnage, on sens de suite le déchirement qui est le sien en prêtant serment.

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