Mon Top 30 des films de 2019

Mon Top 30 des films de 2019

Fin d'une année, fin d'une décennie. Retour en images, en textes, en sensations et en émotions sur la cuvée cinéma 2019. D'Hamaguchi à Eggers, en passant par Gray et Llinas. Lire plus

Les Misérables

Les Misérables

Vrai-faux La Haine 2019, ce film de son époque est aussi un essai éminement philosophique sur un sujet sociétal majeur : le pouvoir d'une image et ses conséquences. Lire plus

The Irishman

The Irishman

Des gangsters, De Niro, Pesci, Pacino, une durée gargantuesque et un budget encore plus énorme : The Irishman avait des airs de film ultime pour Scorsese - où est-il justement un peu plus que ça ? Lire plus

The Lighthouse

The Lighthouse

Tour de force technique avant tout, The Lighthouse avait sû générer de forces attentes : le buzz passé, le résultat vaut-il un peu plus que le tour de passe-passe égocentrique ? Lire Plus

jeudi 30 juin 2011

Dumb and Dumber

Réalisé par Peter Farrelly (et son frère Bobby)
Avec Jim Carrey, Jeff Daniels, Lauren Holly

Les frères Farrelly sont les deux meilleurs réalisateurs de comédies des États-Unis, avec Wes Anderson, c'est indéniable : entre Mary à tout prix, Dumb & Dumber ou encore le tout récent Bon à Tirer, les deux frères se sont montrés talentueux à travers le temps. C'est donc en sachant que je m'apprête à regarder un film culte que je me lance dans Dumb and Dumber, mettant en scène l'inconnu à l'époque Jim Carrey (qui est révélé à l'époque par ce film, The Mask et The Truman Show), Jeff Daniels (habitué à des seconds rôles, on lui retient Arachnophobie) et Lauren Holly, star de la télévision US, ayant interprété notamment la défunte directrice de la NCIS de la troisième à la cinquième saison (NCIS : Enquêtes spéciales).
La présence de Jim Carrey est un atout considérable, grimaçant et faisant des délires monumentaux qui sont devenus sa marque de fabrique, car il est, il faut l'avouer, l'un des meilleurs acteurs américains encore vivant. Mais n'oublions pas Jeff Daniels, absolument fantastique dans son rôle, comme Carrey. L’intrigue est très prévisible, on sent chaque gag venir à des kilomètres, mais c'est tellement con, tellement barré, décalé, déjanté, qu'on est plié de rire tout le long grâce à des acteurs excellents, des idées saugrenues (celle dans les toilettes) et des répliques cultes ("Elles sont jolies vos bottes!"). De l'humour bien potache comme savent le faire les américains, mais qu'est-ce que c'est marrant. Fous rires garantis.
Dumb and Dumber est donc une très bonne comédie américaine, un humour con et vraiment marrant, mais le film gagne surtout à son casting, dont un duo Carrey-Daniels excellent. Un film culte, sans aucun doute, et le meilleur film des frères Farrelly sans doutes.

mercredi 29 juin 2011

Hancock

Réalisé par Peter Berg
Avec Will Smith, Charlize Theron, Jason Bateman...

Les blockbusters américains mettant en scène des superhéros sont, tous ou presque, adaptés de comics Marvel ou DC (certaines exceptions sont à noter tels que The Green Hornet). Hancock fait partie des films qui échappent à la règle, car son scénario est totalement original et inédit. Le tout réalisé par le metteur en scène du Royaume, et avec devant la caméra, rien d'autre que la star afro-américaine moderne qu'est Will Smith (dont la filmographie ne compte rien d'autre que Je suis une Légende, Men In Black, Bad Boys ou encore Independence Day), accompagné de Charlize Theron (Monster, Braquage à l'italienne) et Jason Bateman (Juno, Paul). Si on regarde tout ça avec un peu de recul, tout cinéphile devrait se dire "Cela ça sent la merde" et tout autre excité à grognements "Ouah un film de Bogoss". Certes. C'est donc avait appréhension que je me suis lancé le défi de regarder enfin Hancock, comme si le film m'attendait depuis que je passionne pour le cinéma (ce qui est à exclure, car il est sorti en 2008). 
Et oui mes frère, le costume d'Hancock...
Me voilà donc devant mon écran. Le film commence. Et se termine quelque une heure trente après. Et il faut dire que je suis très surpris! moi qui m'attendais à un blockbuster US sans grande âme, je me suis en partie trompée : le film a effectivement tous les défauts et qualités d'un blockbuster, mais fait preuve en même temps d'une certaine intelligence; développant et analysant de façon pas très catholique le symbolisme et l'origine des superhéros; les comparant à des dieux, anges. Et, même si la théorie a été entendue maintes et maintes fois, ça fait toujours mouche. Ensuite, il y a bien sur l'histoire d'amour et tout ce qui y touche...et histoire de faire nouveau, le superhéros est un alcoolo macho de 3000 ans au physique d'Apollon. Le film reste cependant très très fun et plutôt futé, desservant de l'action juste et drôle, avec une musique juste superbe de John Powell.

Il faut donc retenir qu'Hancock ne surprendra pas ceux qui s'attendent à un blockbuster : c'est un blockbuster. Mais, certains éléments place ce film en haut du panier, car il fait preuve d'intelligence et d'un humour plutôt sympa et typiquement US. Un film très fun qui donne espoir aux superhéros made in Hollywood.

O'Brother - les Coen et l'Odyssée

Réalisé par Joel et Ethan Coen
Avec George Clooney, John Turturro, Tim Blake Nelson, John Goodman...

Le cinéma et la vision de l'Homme sont ce qu'ils sont, mais il faut avouer le plaisir presque récurrent de regarder l'un de leurs films : des mythiques et barrés The Big Lebowsky ou Fargo, au sanglant No country for old men, l'ovni Burn After Reading, le sérieux True Grit ou le personnel A Serious Man : chacun de leurs films est un met qui se savoure, on aime ou aime pas; mais il est certain pour chacun que les deux frères font parti des plus grands génies du cinéma contemporain en compagnie de Fincher ou Richard Kelly. Je n'avais cependant jamais entendu parler d'O'Brother avant mon achat du DVD dans un pack "Coen" miniature payé 20€ à la Fnac (une arnaque, je sais, mais j'ai pas put résister), contenant A Serious Man, Burn After Reading et O'Brother. J'ai put enfin voir le premier, redécouvrir le deuxième, et découvrir le dernier, qui m'était totalement inconnu dans leur filmo. Avant de le regarder, je me documente un peu et découvre rapidement que le film est une reprise de l'Odyssée d'Homère.
Deux des membres des Culs Trempés
Une reprise de l’œuvre dans le contexte de la Grande Dépression des States post-29. Le film suit le parcours de trois évadés de prison : un beau parleur qui philosophe dans le vide (George Clooney qui décroche l'un des meilleurs rôles de sa vie), un simplet à la limite de l'attardement, et une brute qui dispose d'un vocabulaire se limitant presque à des grognements. Avec une telle équipe, sur fond de tragédie Homérique, et mené par des Coen, ça ne peut être que bon. Des situations cocasses à gogo (l'histoire de la grenouille, puis du KKK ont marquées à vie mon expérience cinématographique!), des acteurs géniaux (George Clooney est juste parfait, et comme dit plus haut, a peut-être ici le meilleur rôle de sa vie, encore plus barré que dans les Ocean's), la mise en scène est dotée de teintes très spéciales dues à des filtres dans la caméra, ce qui donne une atmosphère très particulière au film, très déjantée et vieillotte; et enfin, une putain de sa race de bande originale avec des superbes musiques entraînantes qui m'ont fait apprécier le country et la variété américaine des années 30.
O'Brother que je ne connaissait pas me laisse une impression : pourquoi ne pas l'avoir vu avant. En plus d'être l'un des meilleurs films du duo, c'est aussi une expérience cinéma à vivre, et qui devrait plaire au grand nombre. Un chef d’œuvre.

vendredi 24 juin 2011

MTV Movie Awards 2011 : ou comment croire à un poisson d'avril en lisant les récompenses ?

Le 5 Juin Dernier se tenait - attention - les MTV Movie Awards 2011. Le mot MTV faisant déjà vibrer de colère la quasi totalité des cinéphiles et musicophiles du monde, on ne présentera plus cette cérémonie, dont l'édition 2011 semble attendre son paroxysme de la stupidité et de l'intolérance cinématographique. On connaissait effectivement la cérémonie pour remettre principalement les récompenses aux blockbusters américain - de Harry Potter (dont la qualité de certains épisodes reste très appréciée) à Avatar. Ces prix étant du à un vote du public pour chaque catégorie, contrairement aux experts des Oscars, Césars ou Golden Globes. Autant dire que les MTV Movie Awards sont l'antithèse du Festival de Cannes.
Comme je le disait juste au dessus, cette édition 2011 est marquée par des récompenses plus que douteuses qui prouve que l'émission est d'avantage suivie par des jeunes filles qu'autre chose.

Meilleur film:
Twilight, Chapitre 3 : Hésitation
Je ne doute pas que certaines jeunes filles puissent aimer cet "œuvre"...Mais bordel quoi! Twilight ?! Harry Potter j'aurais à moitié compris, le dernier film en date contenant de nombreuses qualités...mais là Twilight c'est du foutage de gueule.

Meilleur acteur : Robert Pattinson
Hahaha. Je me bidonne! Il est à noter que Jesse Eisenberg, pour son travail magnifique dans The Social Network était aussi nominé, et donc battu par Rob...oui, car cette catégorie devrait plutôt être renommée "Plus beau acteur", ou encore "Acteur principal de saga de jeunes filles".

Meilleure actrice: Kristen Stewart
A l'image d'Eisenberg dans la catégorie Meilleur Acteur, dans celle ci se trouvait Portman pour Black Swan. Un américain cinéphile aurait alors balancé : "WTF???", je vais juste dire "Amen." Dieu, pardonne ces pauvres armes d'aimer la merde et de la soutenir.

Meilleur acteur/actrice dans un rôle comique : Emma Stone (Easy A)
Un film qui semble être l'American Pie des femmes, on évitera de critiquer, je n'ai pas vu le film pour juger.

Meilleur acteur/actrice effrayé(e) : Ellen Page (Inception)
Outre l'utilité de la catégorie, Ellen Page est récompensée là pour la scène ou Leo lui met des projections mentales et tout ça. Bon, c'est Inception. Et la scène dure 3 minutes. On remarquera le faite qu'en face il y avait Ryan Reynolds, pour Buried, et une performance effrayée d'une heure et demi.

Meilleure réplique : « I wanna get chocolate wasted ! » (Copains pour toujours)
Outre la qualité du film, cette réplique où un jeune garçon remercie Dieu. Qui sont les votants ?

Meilleur combat : Robert Pattison Vs. Bryce Dallas Howard et Xavier Samuel dans Twilight 3; Meilleur baiser : Twilight 3; Meilleure révélation : Chloé Grace Moretz dans Kick-Ass.

Meilleur décrochage de mâchoire : Justin Bieber (Never Say Never)
Je tenais à m'arrêter sur cette catégorie, outre le nom qu'il faut quand même capter, dont le récompensé n'est pas à commenter. Il bat ici Nathalie Portman et James Franco. Amen.

Meilleur méchant : Tom Felton (Harry Potter); Récompense « MTV Generation » : Reese Whiterspoon.

mercredi 22 juin 2011

Scream

Réalisé par Wes Craven
Avec Neve Campbell, David Arquettte, Courteney Cox, Skeet Ulrich

Il est intéressant de remarquer que le cinéma d'horreur – et tout ce qui touche à l'horreur en général, comme la littérature d'horreur, des maîtres Lovecraft ou encore le mitigé Stephen King, fan incontesté du précédent – est un genre qui semble revenir à la « mode » tous les vingt ou trente ans. Très à la mode dans les années 30 (son apparition dans le cinéma d'ailleurs) avec les Dracula de Lugosi, la créature de Frankenstein de notre très cher Boris, il s'éteint avec la naissance de la guerre à cause de trop de suites (Le Fils, La Femme, Le Neveu de Frankenstein...), et reprend dans les années 50 avec les films d'AIP et les Z fauchés (Ed Wood, si il ne faut citer que le plus célèbre), mais aussi des grosses productions remakés maintes et maintes fois, qui ont par ailleurs participé à la chute du Western Américain : The Things from Another World (que Carpenter a reprit dans les 80', puis qu'un Direct-to-DVD est en train de tourner pour une sortie en fin d'année, attendue au tournant), ou encore Le Jour où la Terre s'arrêta (dont on a vu la nouvelle version avec Keanu Reeves, alias Mr. Matrix). Le genre s'éteint aussi brutalement en 1960, environ, ne laissant place qu'à des petites productions pour amuser les pré-pubères. On voit certes quelques petits essais par ci par là (2001, ou La Planète des singes, si on les considère comme films d'horreur), mais il faut attendre le succès surprenant (à l'époque) de L'Exorciste, encore aujourd'hui considéré comme Le film le plus terrifiant de tous les temps, lançant une vague de cinéma d'horreur comme on en avait jamais vu : Les Dents de la Mer, Carrie au bal du diable et le reste des adaptations du nouveau Stephen King (Shining, Christine...) due à ce renouveau de l'horreur, Halloween, Vendredi 13, Les Griffes de la Nuit...
Quel est ton film d'horreur préféré ? Mouahaha.
Tous ces films, sans exceptions (à part les adaptations de King) remportent un tel succès que maintes et maintes suites sont lancés, planifiés sortis. Le problème, c'est que le public s'en lasse très vite, et le filon est déjà épuisé en 1985, même avant. Les producteurs continuent pendant une dizaine à exploiter leur filon après ça, mais ça n'a plus de succès, et tous les grands réalisateurs du cinéma d'horreur nés à cette époque (Carpenter, Craven, Hooper, Dante ?, …). Certains tombent dans l'oubli (Craven), d'autres tentent de renouveler le genre (Carpenter, avec toutes ces petites productions devenues cultes, notamment Invasion Los Angeles, ou Hooper et ses téléfilms) et enfin, les derniers changent de milieu (Dante s'initiera à la comédie avec Les Banlieusards).
On entend donc plus parler de l'horreur à partir de 85 qu'à travers des moqueries des multiples suites des succès précédent (Freddy compte 7 volets il me semble, le dernier de Craven est le seul qui rattrape à peine le premier, Vendredi 13 c'est du même topo, L'Exorciste n'en parlons pas, Amityville a finit par faire sourire au vu des suites presque parodiques, Les Dents de la Mer, le 3 et le 4 frôlant un ridicule nanardesque si bien que les cassettes se sont vendus à des milliers d'exemplaires et font encore aujourd'hui le bonheur des soirées entre potes pour se tripper un bon coup).
On remarque d'ailleurs que le cinéma d'horreur a eu ses heures de gloires lors de crises (les 30' avec la crise de 29, les 50' avec la Guerre Froide, les 70' avec la menace atomique...), et avec la chute de l'URSS, tout le monde s'attendait à ne plus entendre parler de l'horreur avant longtemps...
Dans le courant des années 1990, Kevin Williamson, scénariste prodige, envoi un rêve de gosse, un slasher (c'est un film d'horreur où tout le monde crève à la fin, comme Les Griffes de la Nuit), à un has been du cinéma d'horreur : Wes Craven. Le bonhomme avait jurer de ne plus réaliser dans le genre, mais le scénario lui plait tellement qu'il décide de revenir sur son jugement, et lance le projet « Scream ». Les studios ont tous peur, et Craven finit par trouver un accord avec la toute petite Dimension Films, qui accepte le projet, et lui donne une poignée de dollars pour Scream. Personne ne s'y intéresse, le film est bouclé rapidement, avec des stars inconnus, sortant de téléfilms, de séries, ou de rien du tout. Contre toute attente, le film remporte un énorme succès au box-office pour ce qu'il avait coûté, et le cinéma d'horreur est relancé, avec ce qu'on en connaît aujourd'hui : Saw, les multiples remakes (Halloween, Hannibal, Les Griffes de la nuit, La Coline a des yeux, Piranha...) dont les suites se sont multipliés à leur tour, Anaconda, et on remarque d'ailleurs que le genre lasse de plus en plus...mais bref, revenons à la sortie de Scream qui fut un pur succès inattendu.
Scream en lui même est un pastiche du cinéma d'horreur : un hommage à ce genre perdu, qui énonce les règles (dans le but de les rappeler à une nouvelle génération?) du slasher, et de l'horreur en général. Ce n'est pas une parodie, attention : Scary Movie est une parodie, on voit le résultat. Scream c'est tout dans la finesse, dans des références cinéphiles et cinéphages qui citent les années 80 (« Quel est ton film d'horreur préféré ? », avec toutes ces citations de Freddy, Halloween, Jason, Hurlements...). Des qualités techniques, Scream en a (c'est Craven le réal), mais c'est pas le principal atout du film, je parlerai plutôt des références géniales qu'il apporte, montrant une réalité ambitieuse et prémonitoire de jeunes qui ne vont au cinéma et au videoclub que pour les films d'angoisse. Les performances d'acteurs se gagnent au scénario, avec une fin de psychopathe, un jeu incessant avec le spectateur qui ne sait plus quoi penser, et du tirage de cheveux tellement gros que ça devient évident que le film ne se prend pas réellement au sérieux comme film d'horreur. Les suites suivront d'ailleurs : un Scream 2 dans la lignée du premier mais se répétant un peu, un Scream 3 décevant mais pas si nul que ça, et un Scream 4 révolutionnaire et nostalgique qui tente (peut-être) de remettre un coup de défibrillateur dans le cinéma horreur ? Encore une fois tué par la suites multiples (Saw...y en a combien ? Scream 4 s'en moque d'ailleurs...)

Avatar : ou Comment se faire beaucoup de fric avec pas grand chose.

Réalisé par James Cameron
Avec Sam Worthington, Stephen Lang, Zoé Saldana, Giovanni Ribisi, Sigourney Weaver...

Alors attention, on s'attaque à un gros morceau du cinéma moderne, vu qu'il ne s'agit rien d'autre, accrochez-vous, qu'Avatar. Mais, commençons aux origines du projet. James Cameron a été un enfant comme chacun, et a imaginé jeune l'univers surréaliste de Pandora. Depuis, le bonhomme est devenu cinéaste...et pas n'importe lequel. Commençant à l'aube des années 80 avec Piranha 2 suite nanardesque du Piranha de Joe Dante, il s'attaque peu après à la réalisation d'un film avec Schwarzenegger, ex-boxeur sortant tout juste de l'un de ses premiers rôle cinéma qu'est Conan le Barbare. Ce film, dont le nom fait frétiller tous les amateurs du cinéma kitsch des années 80, est Terminator. Ne disposant pas d'un budget faramineux, le film remporte un franc succès au box-office, et propulse Arnold et James jusqu'à une gloire internationale. Si bien que Cameron est engagée dans la foulée pour l'écriture du scénario de Rambo 2 et la réalisation de la suite d'Alien le Huitième Passager, succès grandiose près de dix ans auparavant. Cette suite c'est Aliens le Retour, s’apitoyant plus sur un effet Boum Boum que sur la psychologie, le film remporte une nouvelle fois du succès malgré des critiques mitigés et James Cameron est désormais l'un des poulains prodiges d'Hollywood.

La réalisation d'Abyss est un vrai calvaire, et le nouveau film de James Cameron sorti en 1989 ne remporte pas le succès escompté : faute à un film un peu niai ? Abyss acquerra quand même le statut de film culte, malgré ses petits 90 millions de recettes. S'en suit chez James la production de Point Break et la réalisation 7 ans après de Terminator 2, retirant le côté kitsch du premier au profit d'un grand spectacle qui sera un énorme succès au box-office mondial, et aussi un grand succès critique, autant au près des fans du premier que des critiques les plus sévères. True Lies, remake du film français La Totale ! substituant Thierry Lhermitte par Schwarzy et Miou-Miou par Jamie Lee Curtis coûte 100 millions et en rapporte plus du triple. La réputation de Cameron n'est plus à faire. Il écrit le scénario de Strange Days et se lance enfin dans un projet qui trottait dans sa tête depuis un bout de temps : l'histoire du Titanic, d'abord nommé Planet Ice, les acteurs Chris O'Donnell, Matthew McConaughey ou encore Robert De Niro refusent les rôles qui leur sont proposé...Il engage alors deux petites stars naissantes : les jeunes Leonardo DiCaprio et Kate Winslet, pour un film qui devient rapidement le plus cher de l'histoire du cinéma avec 200 millions. Il récoltera au final 1,7 milliards et moultes récompenses (11 Oscars, record à égalité avec deux autres films : Ben Hur et SdA). Et, aussi incroyable que cela puisse paraître, Cameron se fait silencieux pendant 12 ans. On voit certes quelques documentaires comme Les Fantômes du Titanic ou Aliens of the Deep; ou des productions comme les deux suites de ses Terminator, ou encore Solaris, mais en gros, c'est silence radio chez le réalisateur que tout le monde attend.
Il faut attendre 2006 pour qu'il refasse surface et nous parle de son projet Avatar qui lui trotte dans la tête depuis 40 ans : il pense que la technologie actuelle eut lui permettre de réussir son projet. Tout s'envole alors et l'avancement du projet est très silencieux...si bien qu'en début d'année 2009, quand on apprend que le projet aurait coûté entre 300 et 500 millions suivant les sources, c'est la surprise générale. Tout se lance alors, et on apprend des noms au casting : de Sam Worthington à Zoé Saldana, en passant par Giovanni Risbi, Sigourney Weaver ou Michelle Rodriguez. Le film sera en 3D et en grande partie en images de synthèse et montrera l'arrivée d'humains sur une planète - Pandora - pour l'exploitation de ressources. Tout ça sous le nez de la population indigène locale, les Na'vi.
Na'truc et son pote Jake Sully
L'attente commence et se déclenche un buzz énorme autour de ce projet qui sortira en fin d'année 2009. Passons l'attente, et lançons nous directement au film : Bref, le truc a explosé le record de Titanic et récoltera au final près de 3 milliards de recettes - grâce surement à la 3D. Alors bon, quand on voit ce nouveau Cameron, on se dit "Claque visuelle", parce que oui, le film est visuellement magnifique, superbe, splendide. Et de ce côté, à voir en 3D, c'est impressionnant. Mais dans le cinéma il n'y a pas que le visuel, et bien sur, on oublie le côté scénaristique...de ce côté, Cameron ne va pas lorgner du côté de Kelly ou de Nolan car son film se résume au final à un remix intergalactique de Pocahantas ou Danse avec les Loups, au choix. Résumons l'intrigue : Une armée arrive sur une terre inconnue pour exploiter des ressources. Un homme dans ses rangs est chargé d'aller en éclaireur dans les populations indigènes, mais l'homme est pas tout de suite accepté par les locaux et il tombe amoureux d'une indigène. Finalement, il se retourne contre les siens après une grande bataille, et puis Happy End. Alors, maintenant, à vous de me dire si c'est le synopsis d'Avatar ou de Pocahantas. Donc on est d'accord : le nouveau Cameron est superbe visuellement ; Pandora est magnifique, les décors sont splendides, les FX sont superbement maitrisés...mais le Script tient sur un confetti.
Les acteurs, n'en parlons pas, même si Risbi est toujours aussi bon, et même si Worthington est la révélation du film, le reste ne vaut pas grand chose : Weaver se pomme un peu dans un rôle qui remix celui d'Alien, Rodriguez refait encore une fois son rôle de militaire rageuse et plutôt sympa à regarder tout en n'apportant strictement rien au film, et puis Stephen Lang qui joue le rôle du méchant marine brutosaure, et enfin notre ami Saldana qui...qui n'est pas là vu que ce qu'on voit d'elle est pour moi un dessin-animé.



Passons à l'OST d'Horner...Hum ? C'est pas la même chose que tout ce qu'il a fait ? Oui parce qu'Horner prend toujours les mêmes partitions, et suivant le film, la change un peu, tout ça depuis le hit de Titanic. Donc il reprend ses chères notes, rajoute des voix africaines dessus et des instruments indigènes, et le tour est joué! Musicalement ça peut paraître sympa mais quand on remarque ça, on en perd toute estime.
Donc Avatar, où Les Schtroumpfs intergalactiques où les E.T. sont bleus pour ne pas être vert est au final très beau visuellement mais n'apporte rien au niveau des autres qualités techniques tel que les performances d'acting, la finesse et l'originalité du script, ou enfin la bande-originale. On peut aimer, ça je comprends, je pense même que la majorité du public bon public a apprécié, même adoré, et le dernier film d'aliens en date va surement acquérir le statut de film culte pour une génération de grands publics... mais pour moi, Avatar, même si il contient tous les atouts du blockbuster par excellence (impressionnant et pas dur à comprendre) ne méritait certainement pas un tel engouement critique...pourquoi Avatar et pas Harry Potter, tiens ? Alors pour moi, Avatar c'est à voir, ça c'est clair, mais à oublier ?

A armes égales

Réalisé par Ridley Scott
Avec Demi Moore, Viggo Mortensen

Il m'arrive de moins en moins de regarder les films diffusés à la télé, surtout depuis que je suis en internat. A la différence des films diffusés le dimanche sur France 2 ou autre chaîne qui s'amuse à diffuser un "bon film", ou plutôt un "film connu" cette soirée précise. Or, je suis désormais en vacances, et j'ai put redécouvrir le plaisir de voir un film chaque soir. J'ai feuilleté le programme TV, et là je tombe sur un film : A Armes égales, alors je me dit : oh ça c'est un truc avec JCVD ou Steven Seagal! Et je vois que non : Demi Moore (Des Hommes d'honneur, Ghost) et Viggo Mortensen (A History of Violence, La Route, Le Seigneur des Anneaux) au casting. C'est alors que je regarde le nom du réalisateur : et là, choc temporel cytoplasmique : Ridley Scott. Ridley Scott, qu'on ne présente plus après tant de films mythiques dont Blade Runner, Gladiator ou Alien le huitième passager ne sont que des exemples comme les autres. Alors je lit le scénario : il est question d'arabes, de femmes, et d'armée. Mais merde quoi! C'est son frère Tony Scott qui a écrit le script ou quoi ?? Oui parce qu'il faut préciser que Tony Scott est le frère de Ridley, et est aussi un réalisateur (ils ont d'ailleurs fondé une société de production Scott Free Prod.), et est auteur d'un certain nombre de films, qui dans les années 1990 étaient le plus souvent des films patriotiques sur l'armée américaine/les marines/l'armée de l'air...Enfin voilà. Les plus célèbres sont USS Alabama, Top Gun, Ennemi d'état, Spy Game ou bien Jours de Tonnerre. Il est à noté que ses derniers films remontent le niveau de ces productions dont le nom donne déjà tout une série de scènes cultes et de morales pro-américaines (dans ses derniers films, on a par exemple L'Attaque du Metro 123, Déjà vu ou Man on fire; on peut même trouver des bons films dans ses plus vieux, je pense à True Romance et Le flic de Beverly Hills 2).

Et oui, c'est une femme!
Donc pour en revenir à Ridley Scott, c'est là ce qui m'a étonné : il réalise ce qui aurait put être fait par son frère...bon on va dire que c'est un projet personnel. Il paraitrait même que Ridley a dut payer des plans de USS Alabama à Tony pour les besoins des scènes sous-marines. Expliquons maintenant l'intrigue : à la suite d'un mini-scandale, une vieille dame convainc l'armée américaine d'engager une femme dans le plus dur programme d'entraînement du monde. Donc elle y va, et elle s'entraîne. Le film raconte en gros ça, et durant 15 minutes, on a la présentation de l'intrigue, pendant près d'une heure trente on a l'entraînement, et enfin le reste des 2h10 est consacré à une terrible mission finale contre bédouins ou autres arabes cagoulés. Pas que je ne trouve ce genre de film déjà vu au moins... 7854505998 fois mais c'est quand même vachement banal, et on essaye de donner au film une pseudo-morale engagée politique en mettant une femme dans cette histoire cousue de fil blanc. La mise en scène, trop classique pour prêter attention, n'apporte rien malgré la présence d'un génie (? on se demande...) derrière la caméra. Le duo Moore-Mortensen est plutôt bien choisi et ça fait partie des rares choses qui sauvent un film perdu d'avance. Il manque aussi un Hans Zimmer à la composition, la musique de Trevor Jones en faisant un simple pastiche sans originalité. Bon, au final, A armes égales n'est pas le gros navet auquel on pourrait s'attendre, mais simplement un film mineur et médiocre dans la filmographie d'un réalisateur excellent en perte de rythme. Je n'irais pas jusqu'à étiqueter le film "A éviter", mais il faut dire que ça ne casse pas trois pattes à un canard. Faute à un script réchauffé sans originalités ?

dimanche 19 juin 2011

X-Men - Le Commencement... d'une nouvelle saga ?

Réalisé par Matthew Vaughn
Avec James McAvoy, Michael Fassbender, Kevin Bacon...

Marvel s’excite de toutes parts depuis 2008 (et The Dark Knight ?), et on a donc affaire à un tas de productions en tout genre, des Avengers aux X-Men, en passant même par la réadaptation de Conan le Barbare. Rien que cette année, on a le droit à trois (voir quatre, si on compte Conan) nouveaux Marvel : Thor (ahem), X-Men - First Class (ici présent) et Captain America, qui s'annonce déjà comme un sous-Inglourious Basterds avec un type déguisé. Mais, encore, ce serait de la qualité, on pourrait compatir, donner de bonnes critiques, mais à part Kick-Ass (qui, à l'image de Conan, n'est pas un pur Marvel : Kick-Ass est sorti en 2008 en comics), on a le droit, il faut l'avouer, à de la merde pure : de Iron Man 1 & 2, incroyablement prétentieux, à L'Incroyable Hulk, incroyablement bidon, jusqu'au récent Thor, qui a dut se retourner dans sa tombe céleste viking.
Mais là, il s'agit de X-Men, la poule aux œufs d'or de Marvel, déjà "adapté" à quatre reprises...L'histoire commence en 2000 et la sortie du premier volet cinéma des X-Men, portant un nom à l'incroyable originalité prouvant l'imagination des producteurs : X-Men; précurseur, sans doute, de la mode des films de "superhéros" qu'on maintenant depuis 10 ans (allant des adaptations de DC Comics à celles des Marvel, en passant par les parodies comme Hancock ou Superhéros Movie). Réalisé par Bryan Singer, prodige réalisateur de Usual Suspects ou Un élève doué, cette première adaptation très simple et classique se passe de nos jours. Un bref intérêt qui a le mérite d'être respectueux au mieux au comics. Trois ans plus tard sort X-Men 2, avec toujours la petite touche de ridicule classique qui avait fait le charme du premier. Deux adaptations trop centrées sur un Wolverine, qui n'a pas finit de faire parler de lui.
X-Men : L'affrontement final, l'équipe au grand complet...haha!

Il faut attendre de nouveau trois années pour voir apparaître X-Men 3 : X-Men - L'Affrontement final. Une production chaotique qui a vu le départ du réalisateur des deux premiers opus - Bryan Singer. Des dizaines de metteurs en scènes sont contactés, dont Matthew Vaughn (réalisateur de X-Men : Le Commencement), mais c'est finalement le réalisateur de la saga Rush Hour, Brett Ratner, qui décroche la réalisation... Bon, c'est un n'importe quoi filmique, ça part en couille, c'est ridicule, trop de mutants...enfin voilà, cet X-Men 3, ayant pour but de clôturer la saga est un gros navet, qui déçoit tellement les fans, que leurs pétitions pour un nouveau X-Men de bonne qualité (réalisé par Bryan Singer) est prise au sérieux par les producteurs...On sait ce que ça a donné : une production ultra-médiatisée et pas très longue d'une préquelle sur Wolverine, réalisée par l'oscarisé sud-africain du meilleur film étranger pour Mon nom est Tsotsi, pris dans la machine Hollywoodienne. Si L'affrontement final ne volait déjà pas très haut, X-Men Origins : Wolverine va encore plus bas : un gros navet idiot et ridicule, bourré de scènes d'actions invraisemblables, d'un casting incohérent (qu'est-ce que fous un Black Eyed Peas dans un X-Men ???) et de provocations (mort de nombreux mutants importants!)! Un film qui se prétend être un X-Men mais qui n'est rien d'autre qu'une production hollywoodienne sans saveur.
James McAvoy, héros de Wanted, parfait en Professeur X

On croyait la franchise morte et enterrée au niveau qualité, car les studios annonçait déjà de nombreux autres Origins suite au succès de la première préquelle : on entend parler d'un sur Magneto, ou encore sur Cyclope, mais c'est dans le plus grand secret que Matthew Vaughn, fraichement sorti de Kick-Ass est engagé par Bryan Singer, soucieux d'un bon X-Men, pour la réalisation d'une nouvelle préquelle sur les origines de Magneto et Professeur X; ou plutôt, sur quoi aurait dut s'orienter la franchise dès le départ. Le film est tourné rapidement (six mois), avec un casting impressionnant dévoilé que très tard : James McAvoy (Narnia, Wanted, Le Dernier Roi d'Ecosse), Michael Fassbender (Inglourious Basterds, Hunger) et Kevin Bacon (Mystic River, Meurtre à Alcatraz, Sleepers). Tout semble parfait pour redorer le blason, et la sortie est prévue pour juin 2011.

 
Kevin Bacon dans un X-Men, un fantasme!

X-Men : Le Commencement est de très très bonne qualité, autant le dire tout de suite. Desservir par d'excellents acteurs (palme à McAvoy et Fassbender), mis en scène avec une beauté surprenante, rappelant les films James Bond, ce nouveau X-Men prend donc des allures de films d'espionnage. Une pure claque, le tout avec un scénario plutôt intéressant, et un conflit Professeur X - Magneto parfaitement retranscris. La musique, un peu trop répétitive, est aussi de bonne qualité, et ce nouveau X se révèle la meilleure adaptation Marvel connue à ce jour, loin devant Spider-Man.
De très bonnes idées, et donc une mise en scène très attentive. X-Men First Class marquera les esprits et donnera lieu, on l'espère, à une nouvelle saga dans les années 60, un très bon point de départ avec ce film. Le haut du panier des films hollywoodiens.


vendredi 17 juin 2011

Les films de l'été!

 Projets de l'été 2011
 Cet été, comme chaque année, est bien garni, nous proposant des plus gros blockbuster (Transformers 3) aux projets ambitieux Spielbergien (Super 8). Petit preview de ce qui nous attend...


Semaine du 1er Juin

X-Men : Le Commencement
Réalisé par Matthew Vaughn (réalisateur de Kick-Ass, et producteur de Guy Ritchie; Snatch), ce nouvel X-Men revient aux origines des mutants, en décortiquant le conflit entre Professeur X et Magneto, et sa genèse dans le début des années 60, et la Guerre Froide, plus précisément la Crise des Missiles Cubains. Le tout met en scène James McAvoy (Wanted, Le Dernier Roi d’Écosse) en Professeur X, Michael Fassbender (300, Inglourious Basterds) en Magneto, et Kevin Bacon (Mystic River, Apollo 13) en Sebastian Shaw. Ce nouvel opus préquel se veut réussir là ou X-Men Origins : Wolverine a échoué : c'est à dire, clairement, être un bon film. Et pour l'avoir vu, je peux vous dire qu'il réussit avec brio!


Semaine du 8 Juin 2011


Limitless
Mis en scène par Neil Burger, à qui on doit L’Illusionniste et The Lucky Ones, cette nouvelle production américaine qui n'est sans rappeler le livre Des Fleurs pour Algernon, conte l'histoire d'un écrivain qui, pour avoir de nouvelles idées pour ses prochains livres, utilise une drogue capable de décupler les capacités mentales. Malheureusement, des effets secondaires apparaissent rapidement...Le pitch est déjà intéressant, mais l'est encore plus le casting : Bradley Cooper (Very Bad Trip 1 & 2, L'Agence tous Risques), Robert De Niro (qu'on ne présente plus) et Abbie Cornish (Sucker Punch, Une grande année). Les critiques sont en plus de ça, déjà très élogieuses!

The Prodigies
A entendre le synopsis, à regarder le nom, le lieu de l'action...il est difficile à croire que cette production est française. Antoine Charreyron (réalisateur de cinématiques pour jeux-vidéos) adapte La Nuit des Enfants Rois, livre culte français des années 80. Le film garde à peu près la même histoire et raconte l'historie d'un homme (Jimbo) qui est un prodige (il maîtrise 100% de ses capacités mentales et peut diriger les actions des autres êtres humains) et qui découvre cinq adolescents comme lui. Il va tenter de les retrouver, mes les cinq ados sont sauvagement agressés et violés : ils vont alors tenter de se venger contre les adultes...dans quel camp se rangera Jimbo ? Malgré que ça soit de l'animation, ce film est bien plus adulte, étrange et dur, montrant des scènes de viols et d'agressions à de nombreuses reprises.

London Boulevard
Première réalisation de William Monahan, scénariste oscarisé pour Les Infiltrés, mais à qui on doit le script de Mensonges d’État, Kingdom of Heaven et Hors de contrôle, mettant en scène Colin Farrell (Alexandre, Eyes of War et Miami Vice) ainsi que Keira Knightley (Pirates des Caraïbes, Le Roi Arthur), cette nouvelle production anglo-américaine raconte comment un homme qui sort de prison, va rapidement devenir le garde personnel d'une star de cinéma. Ce film qui passera sans doute inaperçu, ne marquera sans doute pas les esprits. Un thriller qui semble cependant d'une certaine qualité.



Semaine du 15 Juin 2011

Kung Fu Panda 2
Alors que Pixar hésite à faire des suites (seul Toy Story et prochainement Cars y ont eu droit), Dreamworks ne se gêne pas et multiplie chacun de ses succès : Madagascar a eu une suite, Shrek en a eu trois, sans oublier prochainement, pour notre plus grand plaisir, celle de Dragons, qui s'est révélé l'un des meilleurs dessin animé de ces dernières années. Kung Fu Panda, dont le premier volet avait été classé dans le haut du panier de Dreamworks malgré un humour parfois...niai?, a le droit désormais a son "2". Une bande-annonce qui ne fait pas plus envie que ça pour une suite dont il sera un euphémisme de dire qu'elle est inutile.


Insidous
Ce nouveau film d'horreur pour lequel la critique est unanime (chef d’œuvre), renvoie à la claustrophobie du mythique Shining à l'aide d'une horreur pure comme on en voit de moins en mois. Réalisé par le nouveau maître de l'horreur, le talentueux malaisien James Wan (à qui on doit le premier Saw, ainsi que Death Sentence), ce nouveau film d'horreur semble être à ne pas rater, par les producteurs de Paranormal Activity. Une perle rare qui serait la première production depuis longtemps, selon les critiques, qui arriverait à faire peur. A découvrir.


Beginners
Ce premier long-métrage important du metteur en scène Mike Mills dispose d'un casting intéressant : Ewan McGregor (The Ghost Writer, I love you Philip Morris, Moulin Rouge!, Big Fish), Christopher Plummer (Alexandre, Benjamin Gates, Un homme d'exception) et Mélanie Laurent (Inglourious Basterds, Je vais bien ne t'en fais pas, Le Concert) qui poursuit sa carrière aux States. Un feel-good movie dans la lignée de Little Miss Sunshine et (500) Jours ensemble.





Semaine du 22 Juin 2011


Blitz
Cette semaine qui semble destinée aux films d'auteurs (Omar m'a Tuer, Balada Triste) et aux comédies françaises à jeter (L’Élève Ducobu) ne laissera sortir qu'un seul film purement américain (co-production anglaise) : Blitz, énième long-métrage de tueur en série/tueur à gage/braqueur de banque avec Jason Statham, et confié à un réalisateur inconnu auteur d'un direct-to-dvd. A découvrir si l'on est fan de l'acteur principal, mais sinon, on vous conseillera plutôt d'aller voir l'une des multiples productions sorties les semaines précédentes!





Semaine du 29 Juin 2011

Transformers 3 : La Face cachée de la Lune
Nouveau volet de la franchise Transformers de Michael Bay (Armageddon, Pearl Harbor) qui a d'ors été déjà annoncé que ce serait sa dernière participation à la saga, ce troisième film se veut novateur en virant Megan Fox, et en nous proposant une première bande-annonce alléchante qui remonte aux origines : les premiers pas sur la lune. Cependant, le film ne s'annonce pas aussi poussé et psychologique, nous n'avons pas à faire au nouveau Oliver Stone, mais bien au nouveau film de Michael Bay (Shia Laboeuf pouvait portait confusion). Pour les fans de la saga, mais les autres, passez votre chemin...



Semaine du 6 Juillet 2011

Hanna
Réalisé par Joe Wright (Le Soliste, Orgueil et préjugés, Reviens-moi) et mettant en scène la jeune et future star Saoirse Ronan (Lovely Bones, Les Chemins de la Liberté, La Cité de l'Ombre), l'australien Eric Bana (Troie, Munich, Hulk) et Cate Blanchett (Benjamin Button, Robin des Bois, Le Seigneur des Anneaux), un casting qui a tout pour plaire, pour un film qui semble être un Salt sauf que vous remplacez Angelina Jolie par une adolescente prometteuse. Une histoire de soviets, de CIA, d'agents secrets et des kidnapping, un projet dont on avait pas entendu parler mais qui pourrait se révéler l'une des bonnes surprises de cet été 2011.

Sortilège
Twilight mélangeait Dracula avec un univers gothico-romantique, Le Chaperon Rouge mélangeait le conte homonyme avec le même univers, c'est au tour de La Belle et la Bête de se voir remixé de cette façon, avec Sortilège, mettant en scène Alex Pettyfer (Numéro Quatre, Alex Rider), Vanessa Hudgens (High School Musical, Sucker Punch) et Mary-Kate Olsen (l'une des deux jumelles de la série culte has-been Les Jumelles s'en mêlent). Un beau gosse se voit devenir "laid" à cause d'un sortilège d'une sorcière, il doit alors séduire une fille qui ne l'attirait pas pour retrouver sa beauté initiale. Autant dire que ça ne va pas péter très haut cette histoire.

 Hop
Annoncé d'ors et déjà comme le film d'animation de l'été, alors que Kung Fu Panda 2 et Cars 2, ce dessin-animé un peu con par les créateurs de Moi, moche et méchant ainsi qu'Alvin et les Chipmunks séduit quand mêmes les foules avec déjà un score honorable outre-atlantique. Ce n'est pas le cas des critiques vu que le film obtient un simple 5/10 sur le site de référence IMDb.






Semaine du 13 Juillet 2011



Harry Potter et les Reliques de la Mort - Partie 2
Surement, au niveau populaire, le projet le plus attendu de l'année, voir même de la décennie passée. Ce film, réalisé une nouvelle fois par David Yates (Harry Potter 5, 6 et 7 - Partie 1) est le dernier volet de la franchise Harry Potter, qui est, rappelons le, la franchise cinéma ayant remporté le plus d'argent de tous les temps, et idem au niveau littéraire, se classant derrière La Bible et Le Coran. Autant dire qu'avec la présence de la 3D, ce dernier volet risque d'aller titiller le score de Titanic (peut-être pas Avatar). Une grosse attente qui, on l’espère, sera de bonne qualité, ce qui n'est pas le cas de toute la saga.


I'm Still Here
Sorti il y a déjà quelques temps outre-atlantique, je me vois obligé de parler de cet OVNI du cinéma, étant un faux documentaire sur la conversion en rappeur de l'acteur Joaquim Phoenix (Signes, La Nuit nous appartient), disparu des écrans depuis deux ans, puis sa descente aux enfers. Sacrifiant deux ans de sa vie pour la réalisation de ce film, il faut dire que ce projet est attendu... mais il semblerait que, d'après les premiers retours, le film ne soit pas si génial que ça. Un film expérimental à découvrir, surtout pour les fans de Joaquim Phoenix.



La Traque
Ce film d'épouvante français, présenté à Gerardmer, pourrait d'abord passé pour un navet qui passera inaperçu, comme la plupart des films de genres français (Ils, Martyrs, La Horde). Cependant, un peu comme c'était arrivé pour Alexandre Aja (La Coline a des yeux, Piranha 3D), le film a eu un excellent succès critique aux États-Unis, Neil Marshall (réalisateur de The Descent) faisant partie de ces personnes qui le qualifierait de perle rare. Un projet ambitieux d'horreur française, à découvrir, pour voir ce qu'on a dans le ventre quand ce n'est pas du Dany Boon...


Le Moine
Non, Le Moine n'est pas un remake de Des Hommes et des Dieux, mais plus un genre de Le Nom de la Rose d'Annaud. Réalisé par Dominik Moll (Harry, un ami qui vous veut du bien) et avec Vincent Cassel (Black Swan, Ocean's Twelve, Mesrine), Le Moine est un film gothique adapté d'un roman anglais de Matthew Gregory Lewis de 1796. Déjà porté à l'écran par Ado Kyrou et Luis Buñuel en 1973 avec Franco Nero et Nathalie Delon, il faut dire que cette nouvelle adaptation est attendue de pied ferme.



Semaine du 20 Juillet 2011

Attack the Block
Ami d'Edgar Wright (Shaun of the Dead, Hot Fuzz, Scott Pilgrimm), le scénariste anglais Joe Cornish (Les Aventures de Tintin) passe enfin derrière la caméra avec Attack the Block, comptant la résistance d'un groupe de jeunes dans une cité anglaise face à une invasion extra-terrestre. On repense aux films d'Edgar Wright, cité plus haut, et c'est effectivement le cas : là où Shaun of the Dead parodiait les films de zombies, Hot Fuzz les films policiers américains, Attack the Block va s'occuper des films d'invasions extra-terrestre et des productions Amblin (E.T.), en attendant la sortie prochaine de World's End, prochain film d'Edgar Wright, qui s'occupera des films de fin du monde! Avec Nick Frost (les films d'Edgar Wright, mais aussi Paul), on a affaire à l'un des outsiders de cet été!

M. Popper et ses Pingouins
Nouvelle comédie américaine mettant en scène Jim Carrey (The Mask, Déjanté), M. Popper sera là pour rafraichir l'été avec ses pingouins et de l'humour dévastateur. Un script complètement idiot, une animation plus ou moins réussi, et des acteurs en forme, pour un film à découvrir, qui pourrait autant surprendre que décevoir. En l'absence cet été de Ben Stiller et le reste du Frat Pack (Stiller, Wilson, Ferrel, Jack Black...), Jim Carrey pourrait décrocher le gros lot de la comédie en Juillet, et avoir un succès étonnant au box-office.



The Troll Hunter
Film fantastique norvégien, ce nouveau film scandinave raconte comment un groupe d'étudiants norvégiens va partir à la recherche de trolls avec leur caméra vidéo, ils vont rencontrer un mystérieux personnage : le chasseur de trolls... Un speech qui peut faire peur au premier abord, mais ce film est avant tout second degré et semi-parodique, une grosse attente pour ma part. Présenté en compétition à Gerardmer, le film aurait été assez salué par une critique élogieuse. Encore une fois un outsider de cet été, bien parti pour faire l'un des meilleurs scores d'un film étranger aux Etats-Unis.


Apollo 18
Nouveau film en caméra subjective (à la [Rec], Blair Witch ou encore Paranormal Activity), ce film d'épouvante a pour but d'expliquer pour nous ne sommes jamais retourné sur la lune après la mission Apollo 17 des années 70. On a donc affaire à des fausses images d'archives montrant deux astronautes pourchassés sur la lune par une "bête sanguinaire". Un Blair Witch sur la Lune ? Je prend ma place au ciné pour ce qui s'annonce l'un des meilleurs films en caméra subjective, surtout quand on voit ce qu'il y en fasse...Là, c'est ambitieux, au moins.



Le Sang des Templiers
Il semble que ce nouveau film à coproduction anglo-américaine soit dans la lignée du superbe Black Death avec un peu plus de budget : un très bon casting (Giamatti, Brian Cox, Jason Flemyng...) et réalisé par un quasi-inconnu dont le nom est prédestiné à sa nationalité (Jonathan English). Un film à aller voir si les autres salles sont pleines, mais qui n'aura surement pas le succès prévu, faute à une promo quasi-inexistante, tant dans les rues que dans les magazines. Un film médiéval encore une fois sur les templiers, qui sera, on l'espère, mieux que le récent Dernier des Templiers avec ce pauvre Nicolas Cage.


The Trip
A mi-chemin entre Sideways et L'Aile ou la Cuisse, cette nouvelle comédie anglaise noire comme on les aime, adaptée d'une série anglaise récente qui sort quasi-simultanément, s'annonce une nouvelle fois, méchamment drôle. Le tout avec Steeve Coogan (Le Tour du Monde en 80 Jours) et Rod Brydon (Supernova), et réalisé par Michael Winterbottom (The Killer Inside Me, Un été italien). Les séances ne seront pas nombreuses, alors, intéressés, n'hésitez pas.




Semaine du 27 Juillet 2011



Cars 2
Il semble que les studios Pixar soit à court d'idées neuves, car il s'agit effectivement de la deuxième suite successive que le studio nous propose (après Toy Story 3). De plus, le premier Cars étant régulièrement classé parmi les pires Pixar, il semble donc mauvais d'envisager une suite. Le synopsis attire encore moins : un genre de mixe de tour du monde et d'agents secrets, tout ça bien sur, ultra-stéréotypé (les voitures françaises qu'on voit dans la bande-annonce sont des 2CV qui s'embrassent au bord de la Seine avec un béret). Un humour qui semble aussi descendre presque au niveau de Dreamworks. Aurait-on affaire au déclin de Pixar ?

Colombiana
Zoe Saldana, tout droit sortie de sa renommée du à Avatar où elle interprétait la compagne Na'vi de Sam Worthington (ne me demandez pas d'écrire son nom dans le film), se lance dans un thriller d'action dans la lignée de Salt. Réalisé par le français Olivier Megaton (Le Transporteur III, La Sirène Rouge), Colombiana s'annonce comme un bon moment pour les amateurs du cinéma d'action, avec un synopsis déjà vu (la jeune fille qui veut venger la mort de ses parents en partant à la recherche d'un gang afin de le décimer), et des acteurs plus ou moins convaincants.


Bad Teacher
Cameron Diaz (Night and Day, The Box) dans une comédie c'est toujours sympa à voir. Un film qui sera vite oublié, une petite comédie US qui sera cachée par le succès certain de prochain film de Jim Carrey. L'histoire d'une enseignante qui cherche à draguer le professeur modèle de l'école... ça sent le réchauffé, mais c'est toujours sympa à voir, dans une ambiance à la American Pie ?





Sex and Zen 3D : Extreme Ecstasy
Projet d'envergure puisqu'il s'agit du premeir film érotique en 3 dimensions, et aussi de l'un des plus grand succès de tous les temps à Hong Kong. On le voit donc arriver sur nos écrans...mais attention, interdit aux moins de dix-huit ans!







Cadavres à la Pelle
Réalisateur du Flic de Beverly Hills 3, d'Un prince à New York, du Loup-Garou de Londres ou encore de Blues Brothers, il faut dire que John Landis a acquis le statut d'être l'un des meilleurs réalisateur de comédie des années 80. Le voilà de retour après des passages à la télévision et des petites séries B avec ce film comique à l'humour anglais mettant en scène Simon Pegg (Shaun of the Dead, Star Trek, Hot Fuzz, Paul) et Andy Serkis (Le Seigneur des Anneaux, King Kong, La Planète des Singes : les Origines).



Semaine du 3 Août 2011



Super 8
Alors qu'Harry Potter est le film le plus attendu du côté "grand public", Super 8 est celui le plus attendu du côté des cinéphiles, avec un film réalisé par J.J. Abrams (Lost, Star Trek 2009, Mission : Impossible III et producteur de Cloverfield) et produit par Steven Spielberg (qu'on ne présente plus), qui a pour but de rendre hommage aux productions Amblin (E.T., Cocoon, Men in Black, Les Goonies ou encore Stand By Me - ce dernier n'est pas une production Amblin mais s'en rapproche) en version plus trash, en y insérant des éléments de Cloverfield (monstre dans une ville et intervention de l'armée). Super 8 sorti le 2 Juin aux States pourrait s'avérer donc l'un des plus gros succès de l'été. A ne pas louper!

Les Schtroumpfs 3D
Réalisé par Raja Gosnell à qui ont doit les adaptations massacres en film live de Scooby Doo, ou encore les atroces Big Mama ou Le Chihuahua de Beverly Hills. Autant dire que ce projet se pourrait bien être l'un des plus gros navets de la saison estivale : des Schtroumpfs à New York, qui apparaissent dans Central Park. On voit déjà la couleur d'un film qui se veut drôle mais qui ne séduira personne, même pas les enfants, en poussant tout à la caricature la plus profonde. Et bien sur, comme tout film américain avec des FX qui se respecte, ce sera en 3D.




Semaine du 10 Août 2011

Green Lantern
Réalisé par le talentueux néo-zélandais Martin Campbell (Casino Royale, GoldenEye, Le Masque de Zorro et La Légende de Zorro, ou encore Vertical Limite), cette première adaptation d'un DC Comics depuis The Dark Knight a pour but de casser un peu le trip de Marvel et de ses multiples adaptations plus ou moins bonnes (des piètres Iron Man ou Thor aux excellents Kick-Ass ou X-Men : First Class). Le tout avec Ryan Reynolds, qui incarne pour la deuxième fois un rôle de "superhéros" (Deadpool dans X-Men Origins : Wolverine). Le projet dont le speech pouvait paraître un peu kitsch n'était pas très excitant, mais depuis la sortie de la bande-annonce, on se dit que ça va bien clouer le bec à Marvel.

La Planète des Singes : Les Origines
Un projet qui a ressemblé pendant très longtemps à une grosse blague : mais non, c'est bel et bien vrai, La Planète des Singes de Tim Burton aura droit à sa préquel, qui s'annonce déjà comme une pure claque visuelle et scénaristique. Le film montre comme les singes ont pris le contrôle de la planète, et pourrait d'ors et déjà donner lieu à une trilogie. Pour la première fois, les singes ne sont pas déguisements mais pris en motion capture sur des acteurs (notamment Andy Serkis, qui a déjà utilisé ce procédé pour King Kong et Le Seigneur des Anneaux, où il interprétait Gollum, et Tintin où il fait Haddock). En tête d'affiche, James Franco (Spider-Man, 127 Heures), cette Planète des Singes s'annonce déjà comme une pure claque.

Melancholia
Prix d'interprétation féminine à Cannes pour Kirsten Dunst (Spider-Man, Virgin Suicides), ce nouveau film de Lars von Trier (Antichrist, Dancer in the Dark) derrière son speech de film catastrophe (une planète va entrer en collision avec la Terre) est en faites un drame psychologique impressionnant très étrange, dans la lignée des autres films du metteur en scène danois. A découvrir en savant à quoi s'attendre : un OVNI.




Semaine du 17 Août 2011

Conan
Le comics Conan le Barbare avait déjà été adapté dans les années 80 par John Milius avec Arnold Schwarzenegger (révélé grâce à ce film, trois ans avant le premier Terminator) et a acquis depuis le statut de film culte, à juste titre, tellement l'atmosphère de nanar est bien ancrée, la musique est culte, et le film est étrange. Le film donnera deux suites : Conan le destructeur et Kalidor. Marcus Nispel, auteur des remakes de Vendredi 13 et Massacre à la tronçonneuse se lance alors dans la réadaptation du comics avec Jason Momoa. Un pari très très risqué tant le premier film est ancré dans la culture cinématographique. Les premières images semblent très loin du film gore et sexy qu'était le premier Conan. Dommage. Une occasion de redécouvrir l'original par contre!

Captain America : First Avenger
Captaine America est le blockbuster adapté de comics Marvel (si l'on excepte Conan) qui se bataillera avec Green Lantern (DC Comics) cet été. Le héros est si culte qu'un ratage serait la pire des manières de présenter le "First Avenger" aux fans. Réalisé par Joe Johnston (Jurassic Park III, Jumanji, Wolfman) s'occupe de cette adaptation risquée qui a pour but - à la manière de Thor - de préparer aux fils The Avenger regroupant Hulk, Thor, Iron Man et Captain America dans une même équipe. Dans le rôle de Captain, Chris Evans (Sunshine, La Torche Humaine dans Les 4 Fantastiques), le contexte est la seconde guerre mondiale...


Comment tuer son boss ?
Cette comédie a la mauvaise idée de sortir la même semaine que deux adaptations Marvel (Conan, Captain America), du nouveau Almodovar (La Piel que Habito) et d'une autre comédie américaine (Zookeeper). Autant dire que les chances d'un succès sont minces, d'autant qu'il dispose d'un casting plus ou moins bon (Jennifer Aniston, Colin Farrell, Jamie Fox, Donald Sutherland, Kevin Spacey). A film qui sera surement découvert par beaucoup en DVD. Le titre en dit assez sur le scénario qui expliquera la démarche de trois employés pour tuer leur boss.


Zookeeper
Zookeeper sera aux zoos ce que La Nuit au Musée a été aux musées : un gardien de zoo pense à démissionner car son travail l'empêche de vivre, mais les animaux vont alors tenter de l'aider et se mettre à lui parler... Impossible de ne pas faire la comparaison, surtout à la vue de l'affiche.
Le tout sera mis en scène par Franck Coraci (Le Tour du Monde en 80 Jours, Click) avec Kevin James (Le Dilemme, Copains pour toujours, Hitch) et Rosario Dawson (Sept Vies, Percy Jackson, Unstoppable).



La Piel que Habito
Présenté au festival de Cannes, le nouveau film de Almodovar (Volver, Etreintes brisées) raconte comment un chirurgien esthétique - interprété par Antonia Banderas (Le 13e Guerrier, Le Masque de Zorro) va tenter de créer une nouvelle peau qui aurait permis à sa femme morte carbonisée dans un accident de voiture de s'en sortir.





Semaine du 24 Aout 2011
Cowboys & Envahisseurs
Adapté d'un roman graphique, cette nouvelle réalisation de Jon Favreau (Iron Man, Zathura) mettra en scène Daniel Craig (Casino Royale, Les Insurgés, Layer Cake), Harrison Ford (Indiana Jones, Star Wars, Witness), Olivia Wilde (Tron l'héritage, Les trois prochains jours) et Paul Dano (Little Miss Sunshine, There Will Be Blood, The girl next door) pour un film au concept original et qui s'annonce prometteur : des cow-boys voient l'arrivée d'extra-terrestre, et tentent alors de se défendre... un pur film qui se prend au sérieux et qui s'annonce incroyablement fun, et bien moins con et bien plus noir que Wild Wild West.



Semaine du 31 Août 2011
Destination Finale 5
Cinquième volet de la célèbre saga montrant l'affrontement entre hommes et mort. Un cinquième volet dont on ne connait que l'affiche, le casting et le speech : Dans ce cinquième épisode, la Mort est toujours aussi omniprésente et se déchaîne après qu’un homme est victime d’une terrible prémonition, laquelle permet de sauver ses collègues de l’effondrement d’un pont suspendu. A découvrir juste avant la rentrée.





A BIENTÔT POUR LES PREVIEWS DE LA RENTRÉE !