Mon Top 30 des films de 2019

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mercredi 18 septembre 2013

Le Top 20 des films les plus choquants de l'histoire du cinéma


- Maman ?! Pourquoi le Monsieur il met son doigt dans...
- Cache tes yeux mon chéri.
En ces temps sombres où les plus de 30 ans pensent que jouer à des jeux-vidéos rend psychopathe, où tous les jours nous voyons la misère dans le Tiers-monde au Journal Télévisé (ou du moins, après le reportage sur le fantastique village de Chambert-les-Prés et de ses magnifiques sculpteurs sur bois), où des émissions à l'intelligence folle se propagent sur nos chaînes hertziennes, où l'accès à l'information et à tous les médias (je fais référence à 2 girls 1 cup) est, pour beaucoup des humbles philosophes septuagénaires, la prophétie de la fin du monde... Et bien, le cinéma, lui, est d'après beaucoup, de plus en plus choquant - violent - subversif. Entre les polémiques autour de films serbes pas très amusants et des séries télé sur des chevaliers et des dragons qui baisouillent au moins trois fois par épisode, ou les professeurs de chimie cancéreux devenant des Tony Montana 2.0, il est évident pour beaucoup que nous vivons dans une époque horrible où la violence s'est banalisée.
Non, nous ne vivons pas à une époque où des petits hommes complexés à la moustache fort commune s'exprimant dans des langues d'outre-rhin et décident sur un coup de tête de massacrer tout un peuple, nous ne vivons pas non plus dans la peur qu'un reître nous attende à la sortie de notre maison avec une hache, ou qu'une pandémie soit soignée sous la houlette de Jésus en saignant les gens. Non, notre époque est bien plus terrible : il n'y a plus d'Hitler, il n'y a plus de Saint-Barthélemy, il n'y a plus de Charles Manson, il y a... Internet. Vade Retro! Enfin bref, dans tous les cas, des grands hommes mettent en parallèle l'excès de violence des productions cinématographiques actuelles avec l'essor de cette nouvelle forme de communication, en oubliant probablement la Guerre qui a rythmé leurs jeunes années. Mais passons, ces belles paroles étaient évidemment là pour amener le sujet du jour... Le Top 20 des films les plus choquants, les plus abjects, les plus glauques, les plus crades, les plus perturbants, les plus dérangeants - par le sujet qu'ils traitent, par la manière dont il est traité, par leur crudité psychologique, physique, sociologique ou sexuelle (donc on exclu les chocs cinématographiques qui ne sont pas nécessairement "crus")... de l'Histoire du cinéma. Et ceci est subjectif, il y a d'ailleurs eu beaucoup de recalés.
Amen.

20 - Henry, portrait d'un serial killer (John McNaughton - 1986, USA)

Henry, portrait d'un serial killer fut censuré plusieurs années avant de sortir finalement en 1990 sur son pays natal. Il s'inspire de l'histoire du réel Henry Lee Lucas, tueur en série américain dont le compte atteindra les 350 victimes. Un film qui deviendra culte, notamment par sa violence et son réalisme, et qui sera une source d'inspiration pour de nombreux films, notamment C'est arrivé près de chez vous. Une oeuvre dans tous les cas relativement innovante et subversive qui reste de nos jours un must-see du genre.

19 - Mysterious Skin (Gregg Araki - 2005, USA)

Mysterious Skin c'est l'oeuvre d'un trublion, Gregg Araki, au style coloré et flashy, qui s'attaque à un sujet grave et dur - intouchable même si il n'est pas traité avec parcimonie. On pouvait craindre le pire. Mais il n'en est rien. Araki livre un film plus ambitieux que le reste de sa filmographie, un cri de douleur presque étouffé dans une oeuvre bouleversante, qui en a choqué plus d'un, mais qui est devenu, en moins de dix ans, un passage obligé dans la carrière de n'importe quel cinéphile qui se respecte.

18 - Des monstres et des hommes (Aleksei Balabanov - 1997, Russie)

Des monstres et des hommes n'est pas très connu en France, et pas forcément plus aux Etats-Unis et en Russie à vrai dire. Réalisé par Aleksei Balabanov (décédé récemment), auteur notamment du diptyque Brat, il rentrera cependant dans l'esprit de façon durable des rares spectateurs qui auront tenté cette oeuvre rare, perturbante et au style unique. Une atmosphère déconcertante et une histoire déroutante, Des monstres et des hommes dont le titre fait écho à Steinbeck en personne, est et restera l'un de ces films chocs qui mériterait plus de publicité.

17 - Le jeu de la mort (Christophe Nick - 2010, France)

Le jeu de la mort a une place un peu particulière dans ce top : premièrement parce qu'il s'agit d'un documentaire (et un téléfilm), et deuxièmement parce qu'il n'est pas subjectif, et ne montre pas une violence directe. Tout est sous-jasent, tout se passe dans l'esprit du spectateur. Diffusé sur France 2 en 2010, un docu choc reprenant la fameuse expérience de Milgram dans un contexte télévisuel. Et même si tout n'est pas parfait, l'apport évident des résultats de cette expérience font froid dans le dos, de même que certaines scènes carrément choquantes. Mais comme je l'ai dis, tout se passe dans votre esprit. Ce genre de truc devrait être au programme scolaire de toutes les écoles.

16 - Cannibal Holocaust (Ruggero Deodato - 1981, Italie / Colombie)

Plus que le film (relativement médiocre), c'est surtout le mythe qui entoure Cannibal Holocaust qui le rend si unique : des tortues ont réellement été tuées, à sa sortie il était même qualifié de snuff movie, ... Véritable choc, proposant un format novateur à défaut d'être bien utilisé, mais surtout carrément répugnant pour son époque. Pourtant le film de Deodato n'est pas plus que correct, mais tout son contexte, sa mythologie lui octroie une aura presque légendaire. En gros, c'est pas le film le plus intéressant, c'est sa conception et sa réception.

15 - Caligula (Tinto Brass - 1979, USA / Italie)

Tout juste sorti de Orange Mécanique, Malcolm McDowell peinait à retrouver des rôles importants - ce n'est qu'en 1979 qu'il se retrouvera à l'affiche d'un peplum italien, Caligula, retraçant la vie politique et sexuelle de l'empereur romain. Anecdote amusante par ailleurs : alors que le réalisateur Tinto Brass voulait se limiter à de l'érotisme relativement "soft", le producteur Bob Guccione insérera contre le grès du réalisateur des scènes de pornographie assez hard dans le montage final, rajoutant 45 minutes de film par cette seule action. Dans tous les cas, Caligula c'est encore aujourd'hui les orgies les plus impressionnantes du cinéma avec Eyes Wides Shut.

14 - Bernie (Albert Dupontel - 1996, France)

Dupontel est un excellent acteur et réalisateur. En plus de Bernie, on lui doit Le Créateur, tout aussi dérangeant que celui-là. Mais Bernie est indéniablement le plus horrible des deux, et si le propos tourne parfois au comics, le tout reste globalement bien plus ambitieux et plus dégueulasse qu'il n'y paraît. La scène "avec le piano" est d'ailleurs l'un des moments de cinéma qui m'a le plus marqué : pas que ça soit la scène la plus choquante de ce classement, mais que son contexte la rend encore plus marquante. Bernie c'est un film coup de poing.

13 - Un élève doué (Bryan Singer - 1998, USA)

Un élève doué est d'une violence terrible. Pourtant il n'y a presque pas de goutte de sang. Pourtant la fin du film est moyenne (mais déjà meilleure que celle de la nouvelle de King). Pourtant les histoires de nazis c'est du déjà vu. Mais les qualités de metteur en scène du génial Bryan Singer et le charisme de notre bon vieux Sir Ian McKellen rendent Un élève doué encore plus perturbant qu'il n'aurait pu l'être. La scène de "la marche" en est la parfaite représentation : simple, mais faisant écho directement à six millions d'innocents sauvagement assassinés. Plus subtil qu'il n'y paraît, et doté d'un voyeurisme et d'une obsession qui font frisonner. Dommage que le film ait toujours ces petits défauts car ça restait à deux doigts du chef d'oeuvre. Mais c'est toujours horrible à regarder, pas de soucis.

12 - The Human Centipede (Tom Six - 2010, Pays-Bas)

S'il fallait donner les deux petites productions européennes subversives assez choquantes qui ont eut un énorme succès international récemment, notamment dans la population Mad Movies, on citerait évidemment A Serbian Film mais aussi The Human Centipede, de l'hollandais Tom Six. Partant d'un principe complètement dégueulasse, et contrairement à son homologue serbe, Six parvient à livrer une oeuvre véritable dérangeante sans des effusions de sexe / sang / merde (ce qui est par contre le cas dans la partie 2, qui perd beaucoup de charge même si pour le coup c'est carrément crade). Ce The Human Centipede est un film qui perturbe et qui retourne le coeur, et à défaut d'être un excellent film, il est porté par le génial Dieter Laser au charisme évident.

11 - L'Empire des sens (Nagisa Oshima - 1976, Japon)

L'Empire des sens fut un scandale à sa sortie - de par son caractère érotique très osé, il fut censuré lors de sa sortie au Japon en 1976 avant de bénéficier d'un succès international qui l'emmènera notamment au Festival de Cannes. Probablement l'un des premiers gros scandales au cinéma, tant le fait qu'il soit inspiré d'une historie vraie et la crudité de son propos lui ont attribué au film des années un statut presque culte, notamment en France. Inutile de rappeler que le film se rapproche d'ailleurs énormément de la pornographie : il fait partie de la liste des films "non-pornographiques" proposant des scènes de sexe non simulés, avec Antichrist ou Lust, caution.

10 - Dupont Lajoie (Yves Boisset - 1975, France)

Dupont Lajoie ça a fait beaucoup de bruit quand c'est sorti en France en 1975 - le film dénonçait le français moyen et ses préjugés, et encore aujourd'hui pour la génération qui l'a vu en salles ça reste "un film ignoble"... pourtant, aussi incroyable que cela puisse paraître, Dupont Lajoie est encore aujourd'hui d'actualité, et même plus que jamais. Rarement un film aura autant traverser le temps, autant par son message que son format. Un film choc, qui perturbe car le réalisme terrifiant nous fait douter des gens qui nous entourent. La dureté de certaines scènes rend le tout encore plus choquant. A voir absolument.

9 - C'est arrivé près de chez vous (Rémy Belvaux, André Bonzel - 1992, Belgique)

Film de fin d'étude de l'INSAS mais devenu culte avec le temps, et qui lança au passage Benoît Poelvoorde. Réalisé par le regretté Rémy Belvaux et son camarade André Bonzel, C'est arrivé près de chez vous, entre ses vents satiriques et ironiques proposent des scènes d'une rare violence et très dérangeantes, de par leur aspect très subversif et leur violence (et aussi peut-être le "noir et blanc"). Alors même si C'est arrivé près de chez vous c'est drôle, c'est aussi drôlement perturbant et carrément glauque.

8 - Festen (Thomas Vinterberg - 1998, Danemark)

Le Dogme 95 a fait des films souvent assez choquants dans leur sujet - d'ailleurs Vinterberg réitérera un exploit assez incroyablement dérangeant quatorze ans après avec La Chasse - mais Festen est le pire de tous. Carrément crade, filmé d'une main de maître et proposant l'un des dîners les plus mémorables du cinéma, ça c'est du film de grande envergure, un drame familial décapant au sujet horrible dont il vaut mieux ne pas connaître précisément le thème avant de se lancer dedans. Âmes sensibles s'abstenir, à ne pas regarder avec ses parents non plus.

7 - J'ai rencontré le diable (Kim Jee-woon - 2011, Corée du Sud)

Le cinéma coréen est probablement l'un des cinémas au monde avec le moins de tabous (incestes, meurtres à gogos, de viols...), mais souvent, ces mêmes films sont teintés de beaucoup de second degré (dans le cas d'Old Boy ou de Memories of Murder), alors quand Kim Jee-woon, l'un des réalisateurs coréens qui fait des films 100% sérieux s'empare d'un des scénarios les plus dark de l'histoire du pays, on se retrouve face à J'ai rencontré le diable, un brio de mise en scène pour un film choc et terrifiant, mais surtout profondément intelligent dans sa vision désespéré de la nature humaine. Grandiose.

6 - La Grande Bouffe (Marco Ferreri - 1973, France / Italie)

J'ai jamais été un grand fan de La Grande Bouffe. A vrai dire je me suis beaucoup ennuyé et j'ai été obligé de faire autre chose en même temps pour pas m'endormir. Pourtant La Grande Bouffe c'est l'un de ces films carrément dégueulasses, juste horribles de part leur principe (un suicide culinaire) et la débauche de leur forme. On ne peut qu'admirer la qualité des interprètes, mais il est dommage que Ferreri n'est jamais été plus ambitieux dans la vision de son film - la fin est d'ailleurs sacrément pourrie. Mais dans tous les cas, en grande partie à cause de son statut presque mythique obtenu avec le temps, La Grande Bouffe peut être aisément considéré comme l'un de ces films chocs, encore perturbants de nos jours.

5 - Orange Mécanique (Stanley Kubrick - 1972, USA)

A son époque, Orange Mécanique était déjà la bête noire de beaucoup. Comme tous les films de Kubrick sans exception, l'accueil qui lui sera réservé sera distant voir cassant : qualifié d'horreur, de film le plus violent de l'histoire, ... Aujourd'hui encore cet Orange Mécanique fait parler d'elle. Un film froid qui retrace avec beaucoup d'intelligence ce qu'il raconte. Certaines scènes - déjà insoutenables à l'époque - sont encore de nos jours dérangeantes. Et il s'est passé quarante ans. Une oeuvre majeure du cinéma et probablement parmi les plus grosses polémiques que cet art ait connu. La performance de Malcolm McDowell nous hante encore aujourd'hui, la bande-originale avec ses accents classique restera toujours dans nos mémoires, et Beethoven n'est plus Beethoven mais Ludwig van.

4 - Les Chiens de Paille (Sam Peckinpah - 1972, UK/USA)

En 1969, Peckinpah inventait le western crépusculaire avec La Horde Sauvage, véritable révolution dans le genre et bain de sang quasi unique à l'époque. Mais ce n'est que trois ans plus tard qu'il retrouvera avec tant de majesté une telle violence : Les Chiens de Paille, ou Straw Dogs, oeuvre avant-gardiste, du jamais vu lors de sa sortie puisqu'il n'est apparu sur les écrans quelques mois avant le Orange Mécanique de Kubrick. Si aujourd'hui, on reste bien plus froid face à son film, il suffit de se remettre dans le contexte de l'époque et de voir l'intelligence évoquée par Peckinpah pour se rendre compte de l'impact du film.

3 - Funny Games (Michael Haneke - 1998, Autriche)

Quand Haneke parle de Funny Games, il le décrit comme l'antithèse du film "violent" américain, celui où le sang, les coups sont montrés de façon crue et directe. Ici, tout est sous-entendu, hors-champ, se déroulant selon un scénario absolument magistral de petit jeu avec le spectateur. Véritable oeuvre d'auteur à la portée assez incroyable, mais aussi film dérangeant et carrément horrible dans ce qu'il raconte, mais aussi dans sa vision terriblement pessimiste de son propos - Funny Games est le genre de film qui vous reste dans la tête des jours et des jours. Un chef d'oeuvre sans aucun doute, et on ne pourra que conseiller de voir les deux versions presque identiques qu'Haneke a fait (la première dans son pays natal, la deuxième aux Etats-Unis).

2 - Irréversible (Gaspar Noé - 2002, France)

Irréversible c'est déjà l'oeuvre de l'un des mecs les plus ambitieux de ces dernières années : Gaspar Noé. Qu'on l'aime ou qu'on le trouve prétentieux, on est obligé d'admettre que Noé tente des choses uniques. Irréversible en est le schéma évident : montage non-chronologique, constitué entièrement de plans-séquences absolument magistrales (celui de l'extincteur est un chef d'oeuvre), il reste cependant évident que la mise en scène (la caméra qui tourne dans tous les sens peut donner le mal de mer) et la violence physique et sexuelle insoutenable qui imprègne le film est en soit une grosse barrière pour n'importe quel spectateur voulant voir le film de Noé. On adore ou on déteste, et il ne suffit que de rappeler la polémique qu'avait le film à sa sortie à Cannes en 2002, où des malaises et des cris avaient ponctué la séance.

1 - Salo ou les 120 journées de Sodome (Pier Paolo Pasolini - 1976, Italie)

Interdit à sa sortie dans presque tous les pays (même en Italie, son pays d'origine), acquérant un statut "culte" du fait de sa violence sexuelle et mentale jamais égalée, mais aussi du fait que son réalisateur, Pasolini, l'un des plus grands de son temps, a été assassiné quelques mois avant la sortie de Salo, on peut dire que le statut de ce film là - la production cinématographique la plus choquante de l'histoire - est amplement méritée. Adapté de l'oeuvre du Marquis de Sade dont l'action est transposée pendant l'Italie fasciste, il est franchement difficile de tenir jusqu'au bout. Jamais on aura vu quelque chose d'aussi horrible sur un écran, tant la dureté de certaines scènes (allant de la violence sexuelle à de la scatophilie ou même pédophilie) est insoutenable. Et pourtant, le film de Pasolini est d'une grande intelligence dans son propos, parabole du fascisme et de l'autorité. Et même si quelques longueurs se laissent entrevoir plusieurs fois, on reste béat devant tant de génie, sous ses habits de film choc. Incroyable.

37 commentaires:

  1. Bonne idée ce top ^^ et j'ai beaucoup aimé l'introduction!
    Après je suis un peu moins d'accord avec le classement, mais comme tu le dis il est subjectif. J'ai détesté Cannibal Holocaust et Salo, et même pas parce qu'ils étaient choquants, mais vraiment parce que je les ai trouvés mauvais! Personnellement en premier, j'aurai mis A Serbian Film, que j'ai vraiment beaucoup aimé et qui reste, avec Martyrs, le film le plus choquant que j'ai vu :)

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    1. Cannibal Holocaust est effectivement très moyen, mais c'est surtout pour le mythe qui traîne autour (à la limite du snuff), et Salo reste quand même d'après moi le film le plus choquant que j'ai pu voir, de par sa crudité, surtout pour son époque. Et surtout que contrairement à A Serbian Film, il est très intelligent et propose une véritable réflexion derrière son côté "choc".

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    2. Cruauté,crudité ce sont les carottes lol

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    3. Pas seulement. Je te renvois au dictionnaire Larousse : http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/crudit%C3%A9/20762

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  2. Old Boy c'est quand même super choquant (surtout la chute du film) !

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    1. Effectivement ^^ Mais Old Boy, à la différence de J'ai rencontré le diable, est presque poétique et teinté d'énormément de second degré. A part la scène finale dans l'immeuble, c'est quand même beaucoup plus tranquille que le film de Kim Jee-woon présent dans ce top, qui pour le coup, est d'un sérieux terrifiant, super noir et proposant une vision du monde carrément désespérée. Mais j'adore Old Boy, hein, et j'ai même hésité à le mettre dans ce top !

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  3. A serbian film , Philosophy of knife et The human centipede 2 sont les films les plus tordus, horribles et choquants possible. Tous les autres films de la liste ormis Cannibal holocaust peut etre ne m'ont pas choqué plus que ca.

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    1. Sauf que les trois films que tu cites sont mauvais, des navets à vrai dire, et j'ai expliqué que je ne sélectionnais que des films "corrects ou plus". Sinon on peut se tartiner toutes les daubes bien dégueues et rarement réussies qu'on nous sert en masse depuis Cannibal Holocaust. C'est pas parce que des mecs donnent des laxatifs à une chaîne humaine que ça en fait un bon film.

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    2. (et en plus de ça, je trouve "Irréversible" bien plus subversif que les trois films que tu cites)

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  4. Bonjour pas mal comme liste.
    Moi j'aurais mis aussi boys don't cry,
    requiem for a dream,the woman de lucky mckee ou encore the great ecztasy of robert carmichael dont la scene finale ferait passer orange mecanique pour une aimable rencontre entre boys scouts.

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    1. Merci !
      J'ai remis les oeuvres dans le contexte de leur sortie. "Orange Mécanique" est bien moins choquant aujourd'hui, mais en 1972 c'était une révolution !

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  5. On pourrait rajouter dans la liste le film "Making off", film français(!) qui raconte, parfois avec un humour noir terrible, l'histoire d'un type qui essaye de faire son propre film avec l'aide de ses amis et de sa petite caméra...
    Certaines scènes sont véritablement choquantes et bluffantes de réalisme. On y retrouve ainsi: des meurtres sauvages et sanglants, de la nécrophilie, de la zoophilie et de la scatophilie rien que ça !
    Une petite perle ! Film hard/choc à la française
    Âmes sensibles s'abstenir !!!

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    1. Je connais de nom mais je ne l'ai pas vu ! Merci du conseil.

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  6. On pourrait également rajoutais à la liste les films de Larry Clark, réalisateur entre autre de: "Kids", "Another day in paradise", Bully" ou encore "Ken Park"...
    4 très bons films choc traitant en sens général des déboires/excès/chutes d'une jeunesse américaine perdue.

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  7. "seul contre tous" de gaspar noé!!!!!!

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    1. Effectivement, il aurait pu aussi en faire partie ! Mais j'avais déjà mis "Irréversible" de Noé donc j'ai préféré varier !

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  8. Vous avez oublié "A serbian film" snuff movie, viols, pédophilie et pedophilie natale (scène à gerber celle là), meurtres, tortures!

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  9. Je vois vraiment pas en quoi " A Serbian Film " est un navet.
    Objectivement, je vois vraiment pas.
    Il est bien réalisé, le jeu d'acteur est très bon, l'ambiance est juste insoutenable tellement elle est lourde, impossible de deviner la chute de l'histoire, qu'est ce que tu veux de plus ?
    Tu as en face de toi le film le plus violent jamais créé. Je n'ais pas vu Salo( je vais le regarder dessuite ) , mais si tu met Irréversible en seconde position alors, seigneur, ASF mérite AMPLEMENT la première place ! On parle bien ici des 20 films les plus choquants non ? Pas du plus violent qui nous fait subtilement passer je ne sais quel message ! Non, choquant ! Brutal ! Renversant ! Un peu de bon sens non di diou !
    C'est un film dont personne ne peut ressortir indemne, et souvent on le juge trop mal parce que nos émotions prennent le dessus et nous fait oublier toute ses qualités de réalisation qui sont indéniable.
    Première place ! et je serais surpris qu'il soit un jour égalé voir même dépassé !

    Sinon la liste est chouette, que du bon mis à part cet oubli !

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    1. Ah mais j'aime vraiment pas, je trouve que c'est du gore pour du gore et même au delà de ça je trouve ça très grossier même si "choquant". Reste que Salo demeure pour moi indétrônable. Même Irréversible conserverait sa deuxième marche du podium si j'incluais ASF. Ces deux là sont encore plus horribles.

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  10. Je suis d'accord ce qui rend un film bon ce n'est pas le scénario mais la manière dont le scénario, les acteurs, le décors, l'ambiance (le tout quoi) nous fait ressentir une émotion (dégout, peu, tristesse, joie) et nous fait passer un message.
    Ces films sont là pour nous choquer et nous rappeler qu'il y a des personnes parfois banales qui sont dérangées et prennent du plaisir à faire souffrir, tuer attrocement ou juste faire des choses bizarres... on ne peut pas comprendre leur coportement, rien n'y changer c'est comme ça... tout ce qu'on peut faire c'est essayer de s'en sortir ou vivre avec à moins de devenir comme elles.

    De cette liste j'en connais que 3 (Old boy, j'ai rencontré le diable, l'empire des sens) et je crois avoir vu pire que ça...Mais pour moi voir n'importe lequel de ces films n'est pas aussi affreux que de lire des livres du genre qui décrive parfois le comportement de réels meurtriers.

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    1. Tout reste question de subjectivité. Et n'ayant voulu mettre que des films artistiquement intéressants, j'ai viré tous les torture porn snuff movie décérébrés qui ne sont que débauche de gore et d'effets dépassés. Old Boy est moins crade qu'un The Human Centipede 2, mais sa finesse le rend infiniment plus marquant.

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  11. Tu aurais du mettre the men behind the sun, le film sur le camp 731 en Mandchourie sur les expériences scientifique des japonais sur cobayes humains...

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    1. Je ne connais pas ce film mais j'y jetterai un oeil !

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  12. Et Martyrs (film) ???

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  13. Pink Flamingos de John Landis ? Sweet Movie de Dusan Makavejev ?

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  14. Que reprochez-vous à la fin de la nouvelle de Stephen King ?

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    1. J'ai toujours trouvé que King ne savait pas finir ses histoires. Et Un élève doué en est une oeuvre assez représentative. Ça part dans une espèce de chaos trop démonstratif et lourdaud, à des kilomètres de la subtilité du reste.

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  15. Je voulais tout d'abord te remercier!!! C'est vrai j'ai apprécié , pris un malin plaisir à découvrir certain de ses films. Tout d'abord Funny Games. Cette façon qu'a Michael Pitt de s'adresser au spectateur. Je l'avais particulièrement apprécié dans ce film de réference qui est Bully, mais également dans Origine et the Dreamers. C'est arrivé prés de chez vous est Culte"olté". Car tu vois moi qui écoute La Smala un groupe de rap qui vient de BX et qui avait fait justement référence à ce film dans quelques une de leur chansons m'a fait comprendre pk ;) en plus le magasin de la mère de Benoit apparait dans un de leur freestyle en live (devant ce seuil donc TERRIBLE). un superbe benoit poulvoerde comme vincent cassel dans la haine avec un cran au dessus à mon avis ce Benoit car tout en noir et blanc ce film nous captive. Je connaissais Old boy, orange mécanique Bernie et Donnie Darko dans un autre registre, qui sont des classiques tout comme irréversible. Il ont tout a fait leur place ici. L je suis entrain de commencer Mysterious skin est pour l'instant je le range également dans ta liste. donc n'hésite pas si t'as d'autres films fais partager faites partages vos avis.
    a+ et bon film.

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  16. Merci pour ce classement qui je trouve est très intéressant ! Cependant, j'aurais aimé voir figurer un de mes réalisateurs préférés : Lars Von trier. Et d'ailleurs, je ne sais pas lequel de ces films mériterait le plus de figurer dans ce classement. Je ne sais pas si "Nymphomaniac" était sortit lors de la publication de l'article, mais il aurait probablement eu une place bien méritée. En effet, ce film est probablement le plus choquant de toutes ces réalisations, à première vue. Les scènes sexuelles, parfois presque insoutenables ne peuvent laisser le spectateur indemne. Cependant, la dureté morale de son"Breaking the Waves" et "Dancer in the Dark" ont été pour moi les plus gros chocs cinématogaphiques que j'ai plus vivre.

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    1. Et Antichrist? Effectivement Dancer in the Dark a une portee assez incroyablement déroutante... Breaking the Waves est a mon sens le moins bon de la trilogie Coeur d'Or. Sa fin douteuse voire niaise m'a fait perdre pas mal d'estime pour Lars Von Trier (realisateur dans mon top 5 si ce n'est mon top 3 hein)... Mais Antichrist est (contrairement a ce que les critiques laissent croire) bien loin d'une ideologie stupide et simpliste, et je trouve que c'est l'un de ses plus grand chef d'oeuvre... Il y a egalement Europa et Dogville qui meriteraient d'etre soulignes tant leur puissance emotionnelle et "choc" est grande.
      En ce qui concerne la liste, je suis d'accord pour Salò en premiere place, ce film EST l'abjection. Mais il y a un autre film que j'ai eu enormement de mal a regarder tant j'etais derange tout le long du film par un grand sentiment de malaise: Inland Empire de Lynch. Ce n'est clairement pas son meilleur film mais putain ce qu'il est oppressant... Et de Haneke j'aurais plutot mis un de ses premiers films comme le legendaire Der Siebente Kontinent, assez insoutenable... Tres bonne liste!

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  17. Bonjour, je recherche l'unique film qui m'a choqué petit. Il était passé sur arte entre 1995 et 2000 je dirais, il était glauque, froid et pesant, du type film d'auteur, je me souviens particulièrement de cette scène :
    C'est une mère et ses 2 filles, l'une doit avoir 12 ans et l'autre un peu plus jeune bref une nuit alors qu'elles se trouvent sur un parking toutes les 3 dans la voiture s'apprêtant à s'endormir je me souviens de cette scène d'une hache traversant le pare brise et décapiter la mère... ensuite le psychopate viol la fille de 12 piges... horrible... ensuite cette fille et sa soeur passerons le reste du film livrées à elle même et la gosse de 12 ans commence à se prostituer... Celui qui retrouve le titre de cet ignoble film qu'il le laisse dans les comms. Merci !
    Benjamin.

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    1. Salut, ton poste date, mais je crois que le film dont tu parles c'est A ma soeur ... la scène de la hache me rappelle ce film mais ta suite me met un doute parce que A ma soeur se termine sur cette scène (et celle du viol) Bref si tu vois ma réponse un jour : ) Bisous

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  18. Bonjour. Pour ma part le film qui M est apparu comme étant le plus violent et le plus choquant est le premier Mad Max et je suis plutôt surpris qu'il ne soit pas dans ce classement.
    Mais près tout est relatif et propre à chacun.
    Je vous conseille néanmoins de le revoir, car c est vraiment un classique de L ultra violence.

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  19. Le commentaire laissé sous "dupont lajoie" est aussi minable que le film... Cette daube cinématographique est juste un film anti-français, point barre... Cela veut dire quoi exactement "encore d'actualité" ? N'importe quoi !
    Vous auriez pu mettre Trio Infernal aussi.

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  20. Bonjour,
    sympa ta liste je suis d'accord avec ton classement, irréversible est insoutenable, n'oubliez pas que des spectateurs sortaient pour pas vomir. Orange mécanique est un de mes grands classiques, j'ai rencontré le diable est excellent. Festen n'a pas besoin de sexe ou de violence pour être très dérangeant.
    Je te propose un film que j'ai trouvé particulièrement glauque :
    the girl next door

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  21. Snuff102/ Eden lake et le meilleur :Atroz

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  22. Tu as oublié plein de chef d'oeuvre. Salo est un chef d'oeuvre et c'est l'un des plus chosuants que j'ai vu mais il y en a tant d'autres :

    - VIVA LA MUERTE. Un vieux film des années 70 traitant des idées d'un enfant se retrouvant au coeur d'un conflit entre ses parents. Il y a de la scato, du sang, un chef d'oeuvre.

    - JOHNNY S'EN VA EN GUERRE. Sorti dans les années 70, aucune goute de sang mais l'histoire m'a choqué! Cela dénonce les cruautés de la guerre. Jonnhy se réveille dans un lit d'hôpital après avoir été touché par un obus et il se rend compte qu'il ne peut plus parler, entendre, voir, sentir et à perdu tous ses membres. Il vivra toute sa vie comme cela.

    PYLOSOPHY OF A KNIFE : un film qui parle d'un camp de torture japonais. C'est assez trash et on croirait à un documentaire.

    VASE DE NOCE : le film le plus horrible que j'ai vu. Il est introuvable sur le net. Filmé en noir et blanc, cela traite de la zoophilie en societe. Un homme tombe amoureux d'une truie et fait des enfants avec elle. Les enfants on des corps humains mais des têtes de cochons. Il y a des scènes abjectes. Le film a été banni de la vente.

    SNUF 102 : film gore mais dont l'atmosphère est prenant. Ce n'est pas un film gore tourné avec du hard rock en fond.

    J'IRAIS COMME UN CHEVAL FOU : film sorti dans les années 70. La encore il y a des scènes de scato et de sexe.

    FAMILY PORTRAIT : film qui relate la descente aux enfers d'un couple de classe moyenne aux états unis.

    SCHIZOPHRENIA : film sorti dans les années 80. On suit les pensés d'un schizophrène tout juste sorti de prison. Le film est tourné à la première personne.

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