Mon Top 30 des films de 2019

Mon Top 30 des films de 2019

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Les Misérables

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dimanche 18 novembre 2012

Downton Abbey - Saison 2

SAISON 2 - ITV1
Créé par Julian Fellowes

Triste constatation. Quand on dit qu’une série peut, d’une saison à l’autre, avoir une différence qualitative, c’est vrai. La première saison de Downton Abbey était réussie - sans pour autant atteindre des sommets, son script passionnant et la majestuosité de la plupart des interprètes avait vite fait de nous faire oublier quelques moments un peu pathos. Alors que la saison un avait pour cadre le naufrage du Titanic, cette saison deux se concentre sur les conséquences de la première guerre mondiale sur les occupants de Downton. Un tel contexte impliquait un univers d’avantage mature et sombre - malheureusement, si quelques scènes de guerre viennent intercouper la série, on a le droit à un flot énorme de bons sentiments. Tellement que ça en devient gerbant.


Oui, car entre la vieille (pas Maggie Smith hein, je parle de la mère de Matthew) qui est encore plus présente à l’écran que dans la première saison (et c’est dire que c’est un personnage absolument insupportable), le fait que toutes les jeunes filles de la maison se prennent soudain la vocation d’aider les blessés de guerre, que les scènes de « Je t’aime. - Je ne t’aime plus. » s’enchaînent à un rythme décapant, on finit par se demander : le scénariste lui aussi ne serait-il pas mort de la grippe espagnole ? Les acteurs eux aussi sont en perte de rythme : on a toujours plaisir à voir Maggie Smith dont chacune des interventions est un régale (le « On ne s’ennuie jamais dans cette maison. » et la scène où elle parle du choléra dans un bal masqué à Paris m’ont bien fait rire), sans compter l’apparition de Iain Glen, qui pour ceux qui l’ignore, n’est autre que le Jorah Mormont de Game Of Thrones, mais à part ces deux acteurs, c’est sidérale comme les acteurs sont moins convaincants. Oh si, y a bien Branson (nom du personnage - j’ignore celui de l’acteur) autour duquel tourne une intrigue vraiment passionnante, et c’est malheureusement la seule.
Le scénariste semble effectivement se perde dans des multitudes de sous-intrigues, parfois amoureuses, parfois faussement contextuelles, et qui finissent par lasser - c’est toujours la même rengaine, amour impossible et cie. Et là où la première saison envoutait par son charme et la simplicité de son intrigue (les sous-intrigues étant justement peu nombreuses et ne se chevauchant pas trop - ici c’est tout l’inverse), et finalement j’ai passé les trois derniers épisodes en vitesse accélérée (merci VLC), si bien que j’ai compris l’intrigue et à peu près tout mais le reste m’avait tellement dégoûté que m’ennuyer d’avantage devant encore trois épisodes d’une heure ne m’entraînant guère. Car il faut dire que si on laisse une chance à cette saison deux pour les premiers épisodes, l’absence d’amélioration sur la fin nous énerve et l’après-épisode cinq est insupportable.

Une question me vient à l’esprit désormais : oserais-je tenter la saison trois ? Peu probable pour le moment. Surement vais-je tenter l’épisode de Noël sorti peu après cette saison deux, apparemment riche en révélations (tout est relatif), mais j’attendrai surement les retours pour la suite. En tout cas, je fais une pause. Je me suis enchaîné les deux saisons en moins d’une semaine donc c’est vrai que le fait que je sois sevré peut se comprendre - et je comprends aussi que certains aient put apprécier cette seconde saison. Moi pas, je ne m’étais pas autant fait chier devant une série depuis un bout de temps - faut dire aussi que mon choix à ce niveau là s’est amélioré. En espérant que j’oublie vite ces 7h30 qui auront été très longues.

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