Mon Top 30 des films de 2019

Mon Top 30 des films de 2019

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Les Misérables

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vendredi 23 novembre 2012

End of Watch

Réalisé par David Ayer
Avec Jake Gyllenhaal, Michael Peña, Anna Kendrick
Film policier américain (2012)

Résumé :
Chaque jour, Brian Taylor et Mike Zavala, jeunes officiers de police, patrouillent dans les rues les plus dangereuses de Los Angeles. À travers les images filmées sur le vif, on découvre leur quotidien sous un angle jamais vu. Du danger partagé qui forge la fraternité à la peur et aux montées d’adrénaline, c’est une fascinante plongée au cœur de leur vie et d’un quartier, une histoire puissante sur l’amitié, la famille, l’honneur et le courage.

David Ayer avait à son actif quelques films d’actions dramatiques avec Christian Bale ou encore Keanu Reeves, mais surtout le scénario de l’acclamé Training Day que je me ferais une joie de voir enfin - mais passons. End of Watch avait déclenché une certaine attente, car son parti cinématographique qui si il reprend de la caméra subjective classique à la Cloverfield, se veut plus dans esprit District 9 sur ce point là (certaines scènes étant complètement dispensées de caméra à l’épaule), mais bien plus encore pour le duo d’acteur principaux : Jake Gyllenhaal, l’américain qui joue des perses, et Michael Peña, le scientologue qui joue des mexicains.


Si End of Watch tend à s’essoufler en cours de route, ce n’était sans compter sur les deux protagonistes : leur cohabitation est énergique et sans cesse renouvellée avec certains moments drôles et parfois plus touchants. Même si le film d’Ayer reste globalement cousu de fil blanc et trop simplet par moments voir même dans sa conclusion - pourtant prenante. Patriotisme, gloire américaine, tout y passe. Les seconds rôles mal fournis - Anna Kendrick agaçante - gêne un peu le déroulement du film mais on ferme les yeux et on admire avec grand plaisir de très beaux plans et idées de mise en scène qui sont un réel atout au genre, sans compter une très bonne bande-originale qui, de Public Enemy à The Delfonics, complète parfaitement la compo de David Sardy.
Mais bon, comme dit auparavant, le scénario est facile et les rebondissements prévisibles - attention spoilers après les deux points et qui concerne la phrase suivante : la conclusion qui reste tragique aurait put l’être d’avantage, dommage. Fin du spoiler. Enfin bref, on reste devant un divertissement qui se tient mais qui pèche par son manichéisme trop présent et qui, si il ne gâche pas totalement le plaisir, pourrait devenir lassant à l’usure du principe.


End of Watch n’est pas la surprise de l’année, encore moins le nouveau film policier du scénariste de Training Day, mais tout simplement un plaisir coupable qui se savoure une seule fois. Un deuxième visionnage serait fatal à la saturation. Une curiosité qui fait plutôt plaisir dans la carrière sans cesse renouvelée de Jake Gyllenhaal. Pas parfait mais loin d'être dégueulasse non plus - surtout à travers les très bonnes idées de mise en scène de End of Watch.

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