Mon Top 30 des films de 2019

Mon Top 30 des films de 2019

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Les Misérables

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Vrai-faux La Haine 2019, ce film de son époque est aussi un essai éminement philosophique sur un sujet sociétal majeur : le pouvoir d'une image et ses conséquences. Lire plus

The Irishman

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Des gangsters, De Niro, Pesci, Pacino, une durée gargantuesque et un budget encore plus énorme : The Irishman avait des airs de film ultime pour Scorsese - où est-il justement un peu plus que ça ? Lire plus

The Lighthouse

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Tour de force technique avant tout, The Lighthouse avait sû générer de forces attentes : le buzz passé, le résultat vaut-il un peu plus que le tour de passe-passe égocentrique ? Lire Plus

dimanche 24 juillet 2011

Be Bad!

Réalisé par Miguel Arteta
Avec Michael Cera, Portia Doubleday, Zach Gialifianakis, Justin Long, Steve Buscemi, Rooney Mara


Le film de dépucelage est une institution aux États-Unis, et à première vu, Be Bad! en fait partie. A la différence que le film parle bien de ce dépucelage, mais en y ajoutant discours métaphoriques, de langage soutenue, de dédoublement de personnalité, de Belmondo et de francophilie, de disques vinyles et de références cinéphiles. Avec un acteur anti-héros qui garde son anti-héroïsme et ses fringues terrifiant le 9-3 tout le long, interprété par un Michael Cera au meilleur de sa forme, et une actrice interprétée par Portia Doubleday qui a des parents militants catholiques et une passion éperdue pour la France.
François Dillinger, dédoublement français du héros.
Ce qui fait le principal charme de Be Bad! ce sont les références constantes à la francophilie et aux films avec Belmondo, Delon et autres : le dédoublement n'est sans les rappeler, avec leurs clopes, leurs lunettes de soleils, et leur style très classe et révoltant. Le film dispose aussi d'un très bon casting, dont Cera, Buscemi, Justin Long, Rooney Mara ou encore Galifianakis ne sont que des exemples parmi un certain nombre de cameo alléchants. Be Bad! se démarque donc des teen movies américains habituels : du langage très soutenu qu'on a parfois du mal à suivre mais qui donne un gros plus au film, et des idées plus saugrenues les unes que les autres (le sot de la voiture dans la flotte est superbe), avec des répliques qui deviendront surement cultes ("L'agent Lance Wescott, j'vous prie. - Agent Wescott! - Salut enculé c'est moi - Niiiick! Espèce de petite merde, tu sais que tu vas en prison, pas vrai ? - Merci connard, j'appelle pour te faciliter la tache, j'vais être à Esel Park dans une heure. Rassemble ta bande de bouffeurs de beignets. J'me rends. Va chier.").
Be Bad! reste une comédie US dans la moyenne. Il passera sans doute inaperçu mais pourrait augurer un certain culte pour quelques spectateurs : des dialogues crus, intelligents et des idées malsaines. A voir.

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