Mon Top 30 des films de 2019

Mon Top 30 des films de 2019

Fin d'une année, fin d'une décennie. Retour en images, en textes, en sensations et en émotions sur la cuvée cinéma 2019. D'Hamaguchi à Eggers, en passant par Gray et Llinas. Lire plus

Les Misérables

Les Misérables

Vrai-faux La Haine 2019, ce film de son époque est aussi un essai éminement philosophique sur un sujet sociétal majeur : le pouvoir d'une image et ses conséquences. Lire plus

The Irishman

The Irishman

Des gangsters, De Niro, Pesci, Pacino, une durée gargantuesque et un budget encore plus énorme : The Irishman avait des airs de film ultime pour Scorsese - où est-il justement un peu plus que ça ? Lire plus

The Lighthouse

The Lighthouse

Tour de force technique avant tout, The Lighthouse avait sû générer de forces attentes : le buzz passé, le résultat vaut-il un peu plus que le tour de passe-passe égocentrique ? Lire Plus

mardi 5 juillet 2011

Hitler - La Naissance du Mal

Réalisé par Christian Duguay
Avec Robert Carlyle, Peter Stormare, Liev Schreiber

Un téléfilm canadien ayant fait parlé de lui sur l'accesion au pouvoir d'Hitler. J'ai du me faire la VF, coupée de 40 minutes et disposant d'un doublage atroce.C'est pas le meilleur moyen de voir un téléfilm étranger, mais, c'est mieux que rien, on fait avec, de toute façon, les acteurs jouent pareil en VO et en VF (ils parlent pas pareil par contre...le doublage étrange de Schreiber ici est une voix fluette).
Une petite moustache et une coiffure d'arrêt du cul : c'est la définition d'Hitler par Hollywood
Le principal défaut du téléfilm c'est que c'est brouillon, pas finit, des trucs auraient été à développer mais non, le film commence lorsqu'Hitler commence ses discours alors que toute son enfance, la guerre 14-18 et sa période d'artiste son résumés en un générique : en plus de ça, dans ce générique pourri, on voit un Hitler enfant (rien d'étonnant jusque là), qui est déjà un sale vicieux avec un langage assez virulent envers son paternel, un petit regard malsaint, alors que le jeune Hitler a vécu une enfance comme tous les autres enfants allemands : l'innoncence, il n'était pas antisémite, pas "méchant", un gamin comme les autres. Déjà ça ça résume tout, on voit ce truc on se dit "Mais merde, ils ont fait exprès de faire comme ça pour donner une raison à sa haine, ou ils se sont pas documentés du tout". On obtera pour les deux raisons, il ne se sont pas documentés et ont fait comme ça pour donner une raison. C'est polémique, et je trouve ça con. En plus de ça t'as le stéréotype de l'allemand. Prenons le père d'Hitler par exemple (qui n'apparait que vingt secondes en tout pour tout) : un gros lard habillé en noir, chauve, une tête de brute. Evidemment, ils font leur discours dans des brasserie, à jouer du Wagner et à boire de la bière, ils s'appellent Herr Machin, Frau Machine tout le temps même en VF, même en VO, et sont tous coiffés aux quatre épingles ou habillés comme pour un enterrement. Pas un seul ne sourit sauf les femmes qui ont toutes le même visage graisseux et avec des cheveux blonds. Il n'y a jamais de soleil.
Le second principal défaut, qui n'est la faute, ni à l'équipe technique, ni aux acteurs, mais aux doubleurs, qui nous montre un doublage atroce qui fait mal aux oreilles, surtout lors des scènes de foules, c'est...bah voilà quoi. Ça me rapelle vaguement la nullité qu'est Un village français (Allemands = Boschs idiots méchants, Français = Courageux beaux intelligents), tu fais enregistrer à un homme et une femme des expressions comme "Oh mon dieu", "A l'aide !", "Promizoulin", tu superpose le tout sur des bruits bâteaux de pas rapides et de cris aigus stéréotypes, et le tour est joué (j'ai pas regardé la VO ça doit être la même chose. Le petit écran a rarement fait des merveilles, même outre-atlantique).
La performance de Carlyle en Führer est quand elle plus que médiocre, ça ne vaut pas du tout, mais vraiment pas du tout l'exeptionnel performance Ganz dans La Chute. Il ne ressemble en rien à Hitler, pas la même taille, le même nez, la même tête, le même regard, le même charisme...seule la moustace est identique, et encore ! En plus de ça, le pauvre Carlyle joue comme un pied (Il est où celui de 28 Semaines plus tard et de Trainspotting), et c'est pas conseillé pour un rôle principal.
Sans être un ratage complet, Hitler - La Naissance du Mal ne fascine jamais, reste au final une déception, y avait de la matière pour faire mieux.
A noter la présence de Liev Schreiber et Peter Stormare. 


0 commentaires:

Enregistrer un commentaire