Mon Top 30 des films de 2019

Mon Top 30 des films de 2019

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Les Misérables

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Vrai-faux La Haine 2019, ce film de son époque est aussi un essai éminement philosophique sur un sujet sociétal majeur : le pouvoir d'une image et ses conséquences. Lire plus

The Irishman

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Des gangsters, De Niro, Pesci, Pacino, une durée gargantuesque et un budget encore plus énorme : The Irishman avait des airs de film ultime pour Scorsese - où est-il justement un peu plus que ça ? Lire plus

The Lighthouse

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Tour de force technique avant tout, The Lighthouse avait sû générer de forces attentes : le buzz passé, le résultat vaut-il un peu plus que le tour de passe-passe égocentrique ? Lire Plus

dimanche 3 juillet 2011

Hell Driver

Réalisé par Patrick Lussier
Avec Nicolas Cage, Amber Heard, Billy Burke...

Attendu comme le nouveau Ghost Rider en encore pire, il faut dire qu'Hell Rider, souffrant d'un casting, tant du côté technique que chez les acteurs, des plus navrants, avait tout pour terrifier les pauvres cinéphile que nous sommes : à la réalisation, Patrick Lussier, auteur du nanardesque Meurtre à la Saint-Valentin ou encore Dracula 2001, donc un habitué des films "d'horreur" (gore inutile et abusif me dit-on) et des films en 3D inutile (quatre ou cinq dans sa filmo, pas moins). Du côté des acteurs, on retrouve notre cher Nicolas Cage, qui, malgré des rôles cultes dans les années 90 (Birdy, Leaving Las Vegas, Volte/Face, Arizona Junior...) s'est depuis quelques années tourné vers des bouses internationales, ne citons que, pour exemple, la saga Benjamin Gates, L'Apprenti Sorcier, Ghost Rider, Le Dernier des Templiers...pour ne citer qu'eux, malgré quelques bonnes surprises ponctuelles (Lord of War, Kick-Ass, Prédictions). Bref, Cage s'est forgé une réputation de bourrin bogoss de films d'action sans âme, de grand aventurier, de...de mauvais acteur. A ses côtés pour Drive Angry, Amber Heard, habitué aux petites productions ambitieuses (The Ward, Le Beau-Père...), mais aussi Billy Burke (le papa de Bella Swan, mais aussi celui du Chaperon Rouge), mauvais acteur dont la réputation et la sale tête ne sont plus à faire, et enfin, William Fichtner, second rôle habitué aux grosses grosses grosses production mais qui ne va jamais plus loin que le rôle du directeur de la banque (The Dark Knight), le méchant colonel qui reste sur Terre pour regarder partir Bruce Willis (Armageddon), le père d'Harnett (Pearl Harbor)...vous avez compris.
Boum!
Pour résumer ma dissertation sur la modeste vie de ces pauvres acteurs (et réalisateur, quoi qu'il soit un bon acteur de se prétendre réalisateur, mais c'est un autre sujet), on peut donc en déduire que Hell Driver n'a que peu d'éléments pour séduire. Mais (il y a un mais), les surprises, ou petites surprises, existent, et Hell Driver en fait partie. Ce film destiné à devenir un navet digne d'un Uwe Boll en grande forme surprend à l'aide d'un scénario - bien que complètement banal - très bien traité par un réalisateur qui nous sort une réalisation (volontaire ?) digne des pires Serie B des années 80/90. Les acteurs ne décrochent pas les rôles de leurs vies mais se prêtent au jeu, et au final, Hell Driver se révèle un bon divertissement, quoi qu'un peu lent, qui malgré des faiblesses de réalisme, nous prouve qu'avec des bagnoles, du sexe, des satanistes et Nicolas Cage, on peut encore aujourd'hui faire un film passable, qu'on arrive à avaler, même avec des efforts. Après, il faut avouer que j'ai essayé de trouver des qualités, parce que des défauts il y en a : la 3D inutile, des scènes complètements surréalistes, une morale à la mormoilnoeud, et des répliques creuses.
Enfin voilà, Hell Driver m'a bien fait rigolé, mais j'espère que ce sera qu'une fois, parce que je sais pas si je pourrais le voir une deuxième.



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